Le Vorarlberg est le land le plus occidental de l'Autriche. Situé « devant l'Arlberg » (en allemand : vor dem Arlberg), sa superficie est de et sa population est de . Sa capitale est Brégence, sa plus grande ville est Dornbirn. Il est bordé à l'ouest par le canton suisse de Saint-Gall et le Liechtenstein, au nord par le land allemand de Bavière, au sud par le canton suisse des Grisons et à l'est par le land autrichien du Tyrol. C'est le seul land alémanique d'Autriche.
La route du col de l'Arlberg, rendue carrossable en 1825, et le tunnel ferroviaire long de , terminé en 1884, ont créé un lien permanent entre le Vorarlbeg et le Tyrol à l'est. Le tunnel routier de l'Arlberg, long de , ouvert fin 1978, constitue une liaison sûre entre ces deux provinces en toute saison.
Ce land tente de devenir autonome en énergie d'ici à 2050, par des démarches de partage des ressources, sur le modèle des villes en transition.
Vers l'an 15, les généraux romains Drusus et Tibère occupent la région qui sera intégrée à la province de Rhétie pendant l'Empire romain.
Saint Colomban et son disciple saint Gall partis d'Irlande christianisent le Vorarlberg après leur passage en Franche-Comté et dans le Valais.
La région devient française sous le roi Dagobert puis subit l'occupation magyare au .
Le Vorarlberg se germanise à partir du à l'initiative de seigneurs locaux qui font venir des paysans montagnards du Valais en 1280 ou des Grisons en 1313.
Jusqu'en 1375, le Vorarlberg était composé d'une multitude de comtés. Les Habsbourg les achetèrent au fil des ans, en commençant par Feldkirch, puis parmi les principaux Bludenz, Brégence et enfin Lustenau en 1814.
Lors d'un référendum organisé en , au lendemain du premier conflit mondial et du subséquent démantèlement de l'Empire austro-hongrois, 81 % des habitants du Vorarlberg souhaitèrent leur rattachement à la Suisse, mais du fait de la réticence des Suisses envers un projet promettant, moins d'un siècle après le conflit politico-confessionnel dit du Sonderbund, de bousculer l'équilibre relativement précaire entre Latins (Romands, italophones, romanchophones) et germanophones, catholiques et protestants, libéraux et conservateurs, les rédacteurs du Traité de Saint-Germain-en-Laye n'en tinrent pas compte.