Alphabet grecLalphabet grec est un alphabet bicaméral de vingt-quatre lettres, principalement utilisé pour écrire la langue grecque depuis la fin du ou le début du C'est le premier et le plus ancien alphabet, dans l'acception la plus réduite de ce mot, car il note chaque voyelle et consonne avec un graphème séparé. Le grec moderne utilise encore cet alphabet de nos jours. Par le passé, les lettres ont servi également pour la numération grecque, depuis le , mais les chiffres arabes tendent à les remplacer en Grèce.
ThêtaThêta (capitale Θ, minuscule θ ; en grec θήτα) est la lettre de l'alphabet grec, dérivée de la lettre ṭēth x12px de l'alphabet phénicien. En grec ancien, thêta représente une consonne occlusive dentale sourde aspirée . En grec moderne, elle représente une consonne fricative dentale sourde . Dans le système de numération grecque, thêta vaut 9. En géométrie, la lettre thêta est fréquemment utilisée pour désigner un angle. La lettre Thêta tire son origine de la lettre correspondante de l'alphabet phénicien, x16px.
Romanisation du grecCe tableau fait la liste de plusieurs principes de transcription du grec vers l'alphabet latin. Pour le grec moderne, le système qui se rapproche le plus de la prononciation grecque est celui de « BGN/PCGN » de 1962, abandonné par ces institutions en 1996. Pour toute création d’un article ayant pour titre un nom grec non francisé, il est préférable de suivre ces principes. Le grec ancien était une langue polytonique. Au fil des siècles, la prononciation a évolué, rendant la plupart des diacritiques inutiles, sans que le sens d'un mot en soit changé.
PhiPhi (capitale Φ, minuscule φ ou φ; en grec φι) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par upsilon et suivie par chi. Elle est l'ancêtre de la lettre Ф de l'alphabet cyrillique. En grec moderne, la lettre phi représente la consonne fricative labio-dentale sourde (). Cette prononciation est partagée par l'upsilon placée dans une diphtongue après alpha et epsilon et devant une consonne sourde (κ, π, τ, χ, φ, θ, σ, ξ et ψ). En grec ancien, le phi se prononce vraisemblablement , puis évolue vers .
SigmaSigma (capitale Σ, minuscule σ, ς en fin de mot ; en grec σίγμα) est la lettre de l'alphabet grec, précédée par rhô et suivie par tau. Dérivée de la lettre shin x12px|shin de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre S de l'alphabet latin et de la lettre С de l'alphabet cyrillique. En grec moderne comme en grec ancien, la lettre sigma représente la consonne fricative alvéolaire sourde (). Ce son est voisé en devant ou . Dans le système de numération grecque, sigma vaut 200 ; par exemple représente le nombre 200.
Pivignette|Si le diamètre du cercle est 1, sa circonférence est π. π (pi), appelé parfois constante d’Archimède, est un nombre représenté par la lettre grecque du même nom en minuscule (π). C’est le rapport constant de la circonférence d’un cercle à son diamètre dans un plan euclidien. On peut également le définir comme le rapport de l'aire d'un disque au carré de son rayon. Sa valeur approchée par défaut à moins de 0,5×10 près est en écriture décimale.
Alphabet phénicienL'alphabet phénicien (appelé par convention alphabet protocananéen pour les inscriptions antérieures à 1200 av. J.-C.) est un ancien abjad, un alphabet consonantique non pictographique. Il était utilisé pour l'écriture des langues cananéennes et en particulier du phénicien, langue sémitique utilisée par la civilisation phénicienne. Il s'agit d'un abjad, car il ne note que les sons consonantiques (une mater lectionis a été utilisée pour certaines voyelles dans des variétés tardives).