Le cow-boy ou cowboy (pron. [ˈkaʊˌbɔɪ], de l'anglais cow, « vache », et boy, « garçon »), qui signifie « vacher » ou « bouvier » en français, est un garçon de ferme s'occupant du bétail bovin dans les pays anglo-saxons de grands espaces comme le Far West américain et lOutback australien.
Cette profession dérive de celle de vaquero, en vogue au Nouveau-Mexique aux , mais s'en distingue en ce sens que ces derniers ne sont pas des ouvriers agricoles. En effet, au les élevages de l'Ouest alimentaient l'ensemble du pays ; le cow-boy avait donc pour mission de conduire les bêtes à travers le sud des Grandes Plaines, en l'absence de chemin de fer. Cette transhumance, qui cessa aux alentours de 1890, a donné du cow-boy une image d'homme libre, solitaire et nomade, en certains points éloignée de la réalité.
À la fin du et tout au long du , de très nombreuses œuvres littéraires (romans, bandes dessinées) et films prirent pour héros des cow-boys courageux, cavaliers euro-américains émérites et tireurs d’élite prêts à dégainer face aux Amérindiens pour sauver la veuve et l'orphelin. C'est ainsi que le cow-boy s'est transformé en un personnage mythique incarnant les valeurs américaines.
thumb|Longhorn
Au , les conquistadors espagnols explorent les régions situées au nord de la Nouvelle-Espagne et les colonisent à partir du . Lors des expéditions d'exploration du sud-ouest américain appelé alors « Nouveau-Mexique », notamment lors de l’expédition de Francisco de Coronado en 1540, des bovins s'échappent et retournent à la vie sauvage. Des chevaux espagnols retournent aussi à la liberté : ce sont les mustangs. Lorsque les Espagnols s'installent au Nouveau-Mexique, au Texas puis en Californie, ils introduisent l'élevage d'animaux jusque-là inconnus des Amérindiens (moutons, bœufs, chevaux). Les missions franciscaines espagnoles pratiquent un élevage extensif, avec l'aide des Amérindiens.
Les grands propriétaires mettent les troupeaux de bovins sous la surveillance de vaqueros, des ouvriers agricoles montés sur des chevaux.