Un cultivar est une variété de plante (arbres compris) obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques réputées uniques. Il peut s'agir de qualités morphologiques, esthétiques, techniques, de vitesse de croissance (pour les arbres par exemple), d'adaptation à un biotope ou de résistance à certaines maladies.
Le terme « cultivar » est synonyme de « variété cultivée » ou « variété horticole », et plus communément « variété ». Mais il est essentiellement différent de la varietas ou variété botanique.
Les noms de cultivars sont gérés par le Code international pour la nomenclature des plantes cultivées, alors que les noms de varietas le sont par le Code botanique.
Il existe de nombreux types de cultivars. Cette notion existe dès que dans une langue, on dénomme plusieurs types de plantes cultivées reconnaissables par des caractères communs au sein d'une espèce. Les cultivars traditionnels sont donc nécessairement hétérogènes du point de vue du généticien, puisque les paysans et les usagers n'avaient aucune connaissance de ces outils. Les généticiens les qualifient souvent de variétés-populations ou « landraces ».
Avec l'essor de la sélection moderne et des outils génétiques, ainsi que des réglementations, on tend aujourd'hui à restreindre le sens de cultivar à des populations de plantes « distinctes, homogènes et stables », autrement dit aptes à être enregistrées dans les catalogues officiels ou à recevoir un certificat d'obtention végétale.
Le terme « cultivar » désigne également improprement les variétés naturelles mais cultivées dans les jardins et multipliées en pépinière, ainsi que les variétés nées spontanément dans les cultures (écotypes). Pour accroître la confusion, les termes « variété » et « cultivar » sont utilisés d'une manière interchangeable dans le milieu horticole.
Les botanistes ont toujours entretenu une relation compliquée avec les plantes cultivées. Carl von Linné en 1751, ainsi que Lamarck en 1778, considéraient que ces « formes monstrueuses sortaient de l’ordre de la nature », autrement dit qu'elles n'étaient pas dignes de l'intérêt du botaniste.
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La culture sélective des plantes, ou sélection végétale ou amélioration des plantes, est le processus par lequel l'être humain modifie une espèce végétale. Cette sélection peut avoir différents buts, dont l'adaptation à un usage agricole ou l'élaboration de variétés décoratives pour l'horticulture. Les critères visés sont divers et dépendent de l'utilisation finale de l'espèce ciblée; du point de vue agronomique il s'agit généralement d'améliorer la productivité, de modifier le goût, les qualités nutritionnelles, l'apparence ou encore la résistance aux maladies et aux insectes ravageurs.
En botanique, l'apomixie (du grec apo, « à l'écart » et mixis, « mélange ») ou apogamie (du grec apo, « à l'écart » et gamos, « union »), est une forme de multiplication asexuée, sans fécondation ni méiose, qui fait intervenir la graine sans qu'il y ait union entre gamètes mâles et femelles. La pollinisation ne conduit pas à la formation d'une graine contenant un embryon hybride, mais stimule le développement de l'une des cellules diploïdes de l'ovule qui reproduit ainsi le génotype strictement maternel.
thumb|Greffe en fente sur un cerisier. thumb|Greffe de pommier après un mois. vignette|Trois hêtres s'anastomosent via leur tronc.Ster (Stavelot), Belgique. En agriculture, le greffage est un mode de reproduction végétative qui consiste à implanter dans les tissus d'une plante (nommée « porte-greffe ») un bourgeon ou un fragment quelconque (nommé « greffon »), prélevé sur une autre plante ou de la même plante, pour que celui-ci continue à croître en faisant corps avec la première. Le résultat de cette opération est nommé la greffe.