Concept

Cacherout

Résumé
La cacherout ou kashrout (en hébreu : he kashrout hamitba'h véhamaakhalim, « convenance de la cuisine et des aliments ») est le code alimentaire prescrit aux enfants d'Israël dans la Bible hébraïque. Elle constitue l'un des principaux fondements de la Loi, de la pensée et de la culture juives. Elle regroupe d'une part l'ensemble des critères désignant un aliment (animal ou végétal) comme permis ou non à la consommation, et d'autre part l'ensemble des lois permettant de les préparer ou de les rendre propres à la consommation. Les aliments en conformité avec ces lois sont dits casher, « aptes » ou « convenables » à la consommation. Certaines consommations non alimentaires sont dénommées cachères par extension, afin de signaler leur approbation par les autorités rabbiniques, tel l'usage du téléphone ou les œuvres audiovisuelles. Le terme cacher apparaît une seule fois dans la Bible hébraïque, et est rendu en français par « convenable ». C'est également ce sens de « convenable » et « valable » qu'il a dans la Mishna. C'est pourquoi le terme casher peut être utilisé dans au moins trois cas. Dans le premier, le mot a une signification laïque similaire au mot « convenable » en français. C'est ainsi pour souligner la valeur de , qui assista les Judéens dans la reconstruction du Temple, souverain que le Talmud qualifie de « roi casher ». C'est aussi ce sens qu'il possède dans de nombreuses expressions « figurées » actuelles. Dans un contexte religieux non alimentaire, le terme « casher » est conventionnellement employé pour signifier « propre au rituel », et son antonyme est alors « passoul » (disqualifié). Il s'applique à un verre de vin, un rouleau de la Torah, une mezouza, et tout autre objet ayant pour fonction de permettre la réalisation du rituel. Enfin, le sens le plus connu est celui lié à l'alimentation, sens d'ailleurs proche du précédent. Le repas juif a en effet pour fonction de reproduire le rituel des korbanot qui se tenaient dans le Temple de Jérusalem, et les ustensiles et récipients de cuisine, ainsi que les aliments doivent être « acceptables » pour réaliser cet acte de sainteté.
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