Concept

Katioucha

Résumé
Katioucha (en Катюша) est le surnom donné par les Soviétiques à un lance-roquettes multiple de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs batteries de Katiouchas étaient généralement alignées, dans le but de créer un tir de barrage et de destruction très important. Leur puissance de feu était néanmoins altérée par une forte imprécision du tir. Ce projet de batteries à fusées mobiles a d'abord été baptisé « l'Erésa » par l'état-major soviétique. Son surnom vient de la célèbre chanson traditionnelle Katioucha, très populaire à la veille de la guerre. Les raisons en sont obscures, mais certains font le rapprochement entre la « haute rive escarpée » dont parle la chanson avec la falaise au sommet de laquelle furent tirées, le à 10 heures du matin, les premières katiouchas. Elles sont testées en conditions de combat avec le type BM-13. La batterie du capitaine Flerov, qui participa à la validation de ce modèle, tira ce matin-là sur les troupes et l'équipement ennemis à la jonction ferroviaire de la ville d'Orsha, non loin de la ville de Roudnia durant la bataille de Smolensk, ville située dans l'oblast de Smolensk en Russie. Les Cosaques l'appelèrent « Maria Ivanovna » du nom de l'épouse d'un général populaire chez eux : Golikov. Elle était surnommée par les Allemands « orgue de Staline » (Stalinorgel) à cause notamment du rugissement caractéristique que chaque roquette produisait lors de son tir. De plus, le fait que celles-ci soient disposées en rangée sur un châssis de camion, pouvait effectivement faire penser à un ensemble de tuyaux d'orgue. La katioucha a été imaginée par le général . C'est de manière impromptue, en se documentant sur l'histoire des armes à feu, qu'il tomba sur une édition française décrivant la machine infernale de Giuseppe Fieschi. Quand le général reçut une récompense de , il fit célébrer un office religieux à l’église de l'Arbat à Moscou en hommage à Giuseppe Fieschi. Ceux qui l'aidèrent à mettre au point l'arme étaient également présents : le major-général Basile Abarenkov, les colonels Ivan Gval et Vladimir Golskovski.
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