La monarchie suédoise est le régime politique en vigueur en Suède depuis un temps immémorial. À l'origine, il s'agissait d'une monarchie élective, qui favorisait une à deux dynasties prédominantes. Sous le règne de au , le trône devint légalement héréditaire.
vignette|gauche|kunuki, i.e. konungi, le datif vieux-norrois du mot konungr (« roi »). L'inscription runique, du (U11), fait référence à Håkan de Suède.
La Suède est un royaume depuis des temps immémoriaux. Au , Tacite écrivit que les Suiones avaient un roi, mais l'ordre de succession des anciens rois de Suède, avant celui d' (mort en 995), est seulement connu par ce qui est inscrit dans les sagas norroises.
À l'origine, le roi suédois avait des pouvoirs limités à ceux de chef de guerre, de juge et de prêtre du temple d'Uppsala. Le pouvoir du roi fut renforcé par l'introduction de la Chrétienté au et, les siècles suivant, un processus de consolidation des pouvoirs du roi eut lieu. Le roi était traditionnellement élu au sein d'une dynastie à la Pierre de Mora. Le peuple pouvait l'élire ou le déposer. Les pierres ont, cependant, été détruites vers 1515.
La Suède n'est une monarchie héréditaire que depuis 1544 lorsque le Riksdag des États, par Västerås arvförening, désignèrent les descendants de comme héritiers du trône.
Les pouvoirs du roi étaient à l'origine régulés par certains éléments d'un code écrit, le Konungabalk (Kings' partition), des temps médiévaux à 1734, quand un nouveau Code fut adopté en remplacement. Ce nouveau code fut adopté après une longue période d'enquête menée par des commissions royales depuis (fin ).
Les instruments de gouvernement de 1634 et une altération des règles de l'hérédité régulèrent la monarchie jusqu'en 1719 quand une Constitution écrite, les instruments de gouvernement de 1719, entra en vigueur. Cette Constitution fut remplacée un an après par les instruments de gouvernement de 1720 qui limitèrent les pouvoirs du roi encore un peu plus. Cette loi fut ensuite remplacée par les instruments de gouvernement de 1772.