Sun WukongSun Wukong (), souvent traduit en français par le Roi des Singes ou Roi singe, est l'un des personnages fictifs les plus célèbres de la littérature chinoise classique. Ce singe, héros principal du roman de Wu Cheng'en, La Pérégrination vers l'Ouest, est le premier disciple du moine Sanzang, qui est chargé de partir en Inde (à l'ouest) ramener les écritures sacrées du Bouddha en Chine (à l'est) et lui sert de garde du corps avec un dragon, Longwang sanjun, un homme à tête de cochon, Zhu Bajie et un ogre, Sha Wujing.
Mahamayurithumb|Mahāmāyūrī, rouleau du , couleurs sur soie, Musée national de Tōkyō Mahāmāyūrī, Grande Paonne (sanskrit: महामायूरी , chinois: 孔雀明妃 (ou 明王) kǒngquè míngfēi (míngwáng), japonais: 孔雀明王 Kujaku Meiō, coréen: 공작명왕 Gong Jak Myeong Wang), est une reine du Savoir (Vidyârâjñî) dans le Panthéon bouddhique. Mahāmāyūrī est une personnification pacifique, contrairement aux personnifications de sexe masculin des Rois du Savoir, à l'attitude courroucée. Mahāmāyūrī a le pouvoir de protéger des intoxications physiques ou spirituelles.
Roi-dragonLongwang ( ; japonais : Ryûô 龍王). À la fois dans la mythologie chinoise et japonaise, les Rois-Dragons occupent une place importante. Généralement haut placés dans le panthéon, ils régissent le climat et sont donc l'intermédiaire entre l'homme et les dieux. Ils séjournent principalement au fond des mers. Les rois-dragons (龍王; pinyin: Lóng Wáng) sont dans la mythologie chinoise les souverains des quatre mers entourant la Terre du centre, le plus puissant étant le roi-dragon de la mer orientale.
Ikuan Taothumb|220px|Symbole du principe et de la divinité suprême Le I-kuan Tao, ou Yiguandao (chinois traditionnel : 一貫道 ; « Voie de l'Unité foncière »), aussi parfois appelé Tiandao (天道 ; « Voie du Ciel »), est un mouvement religieux chinois qui entend révéler la vérité spirituelle commune aux « Cinq enseignements » : le taoïsme, le bouddhisme, le confucianisme, le christianisme et l'islam. Son nom provient d'une phrase de Confucius : 吾道一以貫之, laquelle signifie approximativement : « Un seul principe traverse tout ».
MazuMazu (chinois simplifié : 妈祖; chinois traditionnel : 媽祖; pinyin : Māzǔ; Wade-Giles : Ma-tsu; Pe̍h-ōe-jī : Má-chó·; littéralement « ancêtre-mère »), en japonais, est une déesse chinoise dont le culte, peut-être originaire du Fujian, s’étend principalement le long des côtes sud et est de la Chine (Zhejiang, Fujian, Guangdong), ainsi qu'à Macao, Taïwan et au Vietnam.
Om mani padme humvignette|Le mantra en ranjana népalais, moya shike, à Ningbo, au nord-est de la province du Zhejiang, en Chine. vignette|droite|Om Mani Peme Hung (prononciation tibétaine). 260px|vignette|Ce mantra en tibétain. Om maṇi padmé hoûm (en sanskrit sa / sa-Latn), parfois suivi d'une septième syllabe (sa / hr̥ḥ), ayant pour diminutif sa / sa-Latn, est un des plus célèbres mantras du bouddhisme, issu de sa branche mahāyāna. C'est le mantra des six syllabes du bodhisattva de la compassion Avalokiteśvara (Guanyin en chinois, Gwan-eum en coréen (hangeul : 관음) Kannon en japonais, Chenrezig en tibétain).
UpayaUpāya, en sanskrit et pāli (उपाय) signifie : moyen efficace, méthode, expédient. Le bouddhisme mahāyāna accorde une grande importance à l’upāya kauśalya (ou kaushalya : habileté कौशल्य), en chinois fāngbiàn (方便), en tibétain thabs, qui désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, de choisir le meilleur moyen de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné.
Shugendōvignette|290px|Pratiquants du shugendō dans les monts Kumano. Le est une tradition spirituelle millénaire japonaise (fortement influencée par le bouddhisme Vajrayana) où la relation entre l'homme et la nature est primordiale. signifie littéralement , ou voie de l'acquisition de la siddhi. Il porte sur l'ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements d'autres philosophies orientales (animisme, shintoïsme, taoïsme, confucianisme). Le but du shugendō est le développement d'expériences de pouvoirs spirituels (gen) par la pratique (dō) vertueuse de l'ascèse (shu).
MâlâLa mâlâ (japa mala ou mâlâ; sanskrit IAST: mālā) signifie guirlande, collier ou chapelet hindou, jaïn et bouddhiste. Utilisé pour la récitation des mantras. Elle est composée traditionnellement de 108 grains, graines ou perles de bois de diverses essences, en bois de santal par exemple. Certaines écoles utilisent cependant des mâlâ comportant un nombre inférieur de grains. Il accompagne le pratiquant bouddhiste lors de ses prières, et sert à compter les récitations de mantras.
Religion traditionnelle vietnamiennevignette| Rassemblent au nouveau sanctuaire Trần Nhân Tông à Huế vignette| Porte d'entrée du sanctuaire Bà Thủy Long Thánh Mẫu, ou simplement sanctuaire Bà, à Dương Đông vignette| Autel dédié à Tây Vương Mẫu (Xi Wangmu) dans un sanctuaire de Sóc Trăng vignette| Drapeaux des cinq couleurs La religion traditionnelle vietnamienne (tín ngưỡng dân gian Việt Nam, aussi appelée Đạo Lương, Chữ Hán: 道良), est une religion spécifique aux Viêts. D'après le Pew Research Center, 45,3 % de la population pratiquait cette religion en 2012.