Dharmapala (tantrisme)Les dharmapālas (« protecteurs ou défenseurs du dharma » en sanskrit, hùfǎshén 护法神 en chinois) sont des déités courroucées du bouddhisme mahayana et des textes tantriques. Ils sont généralement représentés sous une forme menaçante (visage coléreux, crocs découverts, aura de flammes, cheveux hérissés, membres multiples, ornements macabres, crânes humains ou serpent servant de collier, armes aux mains). Leur rôle est particulièrement important dans le bouddhisme tibétain où ils sont appelés drag-gshed, de drag-po (coléreux ou cruel) et gshed-ma (démons infernaux bourreaux).
Religion traditionnelle chinoisevignette|Temple Hui-an à Tainan, Taïwan. vignette|Talismans provenant du temple du Dieu-Préfet. La religion traditionnelle chinoise, également appelée religion populaire chinoise (), shenisme (religion des dieux ou esprits, du ) ou tout simplement religion chinoise), est une religion polythéiste syncrétiste pratiquée par la majorité des Han () (avec une coupure entre 1949 et 1980 en Chine populaire), dans laquelle il faut inclure les écoles taoïstes.
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Textes du bouddhismevignette|320x320px|Livre sacré en tibétain. Les textes du bouddhisme sont l'ensemble des textes considérés comme ayant une valeur notable pour l'enseignement, la pratique ou la diffusion du bouddhisme, dans son sens le plus large. Cet ensemble recouvre donc de nos jours des écrits d'importance différente, selon qu'ils font partie d'un, de plusieurs ou de tous les canons bouddhiques, qu'ils reprennent des paroles du Bouddha ou sont de simples gloses, ou encore selon leur degré d'ancienneté et de popularité.
VajrapaniVajrapāņi (sanskrit : वज्रपाणि) ou « vajra (वज्र) en main (पाणि) » (ch. (entre autres) ; ja. ou ; ti. (Chana Dorje)) est l’un des huit grands bodhisattvas du vajrayāna. Il est protecteur de Bouddha et le « Porteur de vajra » (foudre-diamant). thumb|300px|center|Bouddha réalisant un miracle devant des ascètes (détail), un personnage ayant le type d'une divinité grecque (Héraclès ou Zeus) porte la vajra, un foudre, stylisé (main gauche), et brandissant un chamara, ou chasse-mouche, insigne de la souveraineté du Bouddha.
Tendai300px|vignette|L'Enryaku-ji, monastère de l'école Tendai, situé sur le Mont Hiei : Yokokawa-chudo. Tendai (天台宗, tendai-shū) est le nom d'une école du bouddhisme japonais fondée en 805 par le moine Saichō (767-822). Il s'agit d'une implantation au Japon de l'école chinoise Tiantai du bouddhisme mahayana, fondée par le religieux Zhiyi (538-597). Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du bouddhisme japonais.
DharaniUne dharani (IAST: dhāraṇī) est une sorte de mantra, étant comme celui-ci considérée avoir une puissance magique. Ces deux termes peuvent même être synonymes, bien qu'ils soient souvent utilisés dans des contextes différents, une dhāraṇī pouvant être dénuée d'intention spirituelle et confiner à la simple sorcellerie. Tout comme dharma, le mot dhāraṇī provient de la racine sanskrite dhar qui signifie porter ou tenir. Dharaṇī, sans la diacritique sur le premier a, est le nom de la terre en tant que déité.
Mythologie chinoiseCet article traite des origines de la mythologie chinoise ; pour les éléments ultérieurs, voir : :Catégorie:Mythologie chinoise La mythologie chinoise a pu être connue grâce à la découverte de textes datant essentiellement de la dynastie Han. La plus importante source est le Shanhaijing « Livre des Monts et des Mers ». N’ayant guère plus de 2000 ans d’âge, ces écrits peuvent être considérés comme récents. De plus, ils ont été rédigés par des lettrés qui ont parfois réinterprété la mythologie conformément à leurs conceptions philosophiques.
Cuisine bouddhiquevignette|Nourriture du temple (사찰음식) en Corée. La cuisine bouddhique est une cuisine d'Asie de l'Est et du Sud-Est, qui est consommée par les moines et de nombreux croyants dans des régions historiquement influencées par le bouddhisme chinois. Elle est presque complètement végétarienne ou végétalienne et est basée sur le concept dharmique de non-violence (ahimsa). Le végétarisme est courant dans d'autres religions dharmiques telles que l'hindouisme, le jaïnisme et le sikhisme, ainsi que dans des religions d'Asie de l'Est telles que le taoïsme.
Zheng HeZheng He (1371 – 1433) (, arabe : ar [Ḥaǧǧī Maḥmūd]) est un eunuque chinois musulman et un explorateur maritime célèbre, que ses voyages amenèrent jusqu'au Moyen-Orient et en Afrique de l'Est. Il est l'un des rares à se voir attribuer le titre bouddhique de Sanbao taijian (), « Grand Eunuque aux trois joyaux ». vignette|upright=0.5|left|Idéogrammes pour Zheng He. Né en 1371 dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, son nom initial est Mǎ Sānbǎo (). Zheng He était un Hui, un Chinois musulman.