Le royalisme est une idéologie politique qui prône ou soutient la royauté, c’est-à-dire un régime politique dans lequel le chef d’une nation porte le titre de roi ou de reine, le plus souvent héréditaire mais aussi à titre méritoire.
La notion de royalisme est souvent confondue avec le monarchisme, notion plus large qui inclut entre autres des dimensions impériales, princières et grand-ducales. Elle est aussi opposée au républicanisme, notamment en France.
Le royalisme peut s’exprimer aussi bien individuellement (par exemple, dans une opinion), collectivement, dans un parti royaliste ou dans le cadre d’associations, en faveur d’une personne (roi, reine, prétendant) ou d'une dynastie, jugée légitime par ses partisans pour conserver ou remplir le rôle de chef d’État d’un pays qui devient, le cas échéant un royaume.
Dans l’histoire des royaumes d’Europe, d’Asie et d’Afrique, le combat royaliste a pu également s’illustrer dans des conjurations ou des mouvements politiques menant à une restauration monarchique.
On peut définir quatre types de soutien d’une cause royaliste :
dans un royaume, lorsque la forme monarchique est la forme habituelle ou constitutionnelle du gouvernement, le royalisme peut s’exprimer en faveur du roi lui-même (ou de la reine), surtout en présence d’un risque de changement de régime.
C’est le cas notamment en Australie pour défendre le caractère royal du régime australien conservé lors du référendum du 6 novembre 1999 ; en Hongrie où les royalistes ont soutenu après 1920 le roi Charles IV (mais la restauration échoua en 1921 alors même que le pays resta un royaume jusqu’en 1949) ; au Népal, où les royalistes soutiennent le roi Gyanendra, déchu avec l’abolition de la monarchie népalaise le ; plus récemment encore en Belgique où l’opinion royaliste s’identifie à la défense de l’unité belge (le roi incarnant constitutionnellement la nation composée en majorité des Flamands et des Wallons) ;
dans un royaume, le royalisme peut s’exprimer en faveur d’un prétendant autre que le monarque régnant, lorsque la forme monarchique est la forme coutumière ou constitutionnelle du gouvernement.