Constantine est une ancienne commune vaudoise et une localité suisse de la commune de Vully-les-Lacs, située dans le district de la Broye-Vully.
Constantine est mentionné en 1228 sous le nom de Costantina. Le village se trouvait sur la route romaine du Vully. Constantine et Montmagny formèrent une seule commune pendant l'Ancien Régime et jusqu'à leur séparation en 1811. Le fief de Charbuens faisait partie du territoire de Constantine. Il fut vendu par l'évêque de Sion à Pierre II de Savoie au . Constantine fut alors rattaché à la châtellenie de Cudrefin. En 1382, Guillaume de Grandson octroya la messellerie et des droits de pâturage aux paroissiens de Constantine. Pendant la période bernoise, la commune releva du bailliage d'Avenches ; elle était régie par le Conseil des XII et possédait une cour de justice dite Mayorie de Cudrefin. Constantine fut rattaché au district d'Avenches de 1798 à 2006 (district fribourgeois de 1798 à 1803).
Une nécropole du dédiée à saint Martin se trouve sous l'église. L'architecte Abraham Dünz I rénova la cure de 1668 à 1671 et l'église de 1675 à 1680. Dès 1536, la paroisse comprenait Chabrey, Montmagny et Villars-le-Grand (sauf de 1695 à 1845 pour ce dernier). La commune était composée d'artisans et de petites entreprises (un moulin agricole à Salavaux). Le château, propriété de la famille de Pury au , abrita une maison de vacances et de repos dès 1919.
Constantine (510 mètres) est situé sur le versant sud du Vully, entre les lacs de Neuchâtel et Morat, à 5 kilomètres au nord d’Avenches.
Le territoire du village comprenait une partie de la colline du Vully, ainsi qu’une partie de la plaine de la Broye et s'étendait jusqu'à la rive du lac de Morat. À l’est du village un vallon, dû à des années d’érosion, formait la frontière avec le village de Bellerive. La partie sud du village de Salavaux (436 mètres), situé à l’embouchure de la Broye faisait partie de la commune de Constantine.
En 1997, le territoire était constitué de 13 % de zones bâties, de 15 % de zones forestières, de 71 % de zones agricoles, et d’un peu moins de 1 % de terres improductives.