Les Nama (anciennement appelés Namaqua) forment une population de pasteurs d'Afrique australe qui vivent principalement en Namibie, également en Afrique du Sud et à un moindre degré au Botswana ; c'est une des principales branches khoïkhoï. Leur langue traditionnelle est le nama, une langue khoïsan, mais la plupart parlent maintenant l'afrikaans. Le peuple Nama est le groupe le plus important du peuple Khoïkhoï, dont la plupart ont disparu en tant que groupe. La plupart des clans Nama vivent en Namibie centrale, mais d'autres groupes plus restreints vivent dans le Namaqualand, à cheval entre la Namibie et l'Afrique du Sud.
Selon les sources et le contexte, on recense différentes formes : Nama, Naman, Namaqa, Namaqua, Namaquois, Namaquas, Namas, Nawakwa, Rooi Nasie. Le terme Nama est la transcription du khoïkhoï ǀawa, qui signifie rouge
Le terme qwa est un suffixe qui désigne un peuple, comme dans Griquas.
L'utilisation d'un ethnonyme commun a été introduite par les missionnaires et date du , quand les Namas, sous la pression de la colonisation, se sont répandus, grâce au cheval, sur les territoires de la Namibie et de la Colonie du Cap. Rouges les désignent comme ni Noirs ni Blancs.
Appelés autrefois Hottentots, terme désormais chargé du racisme dont l'histoire les a accablés, les Namas forment aujourd'hui quatorze chefferies traditionnelles, dont les endonymes, parfois similaires nonobstant des variations dialectales, font l'objet de transcriptions approximatives et variables. Leurs exonymes ont parfois des connotations insultantes. Ces quatorze sous groupes ethniques sont représentés par autant de « » qui sont reconnus par la constitution. Ils se sont constitués à l'époque des explorateurs, avant la colonisation, par migrations.
Le premier est l'origine des huit suivants, qui s'en sont séparés pour fonder de nouvelles implantations depuis le Namaqualand vers un Damaraland aux contours alors imprécis. Les cinq derniers sont originaires de la Colonie du Cap.