La région Amhara est une des neuf régions éthiopiennes issue du découpage administratif de 1994-1995, lors de la mise en place de République fédérale démocratique d'Éthiopie (1994-1995). Une dixième région (Sidama) a été créée le 18 juin 2020. La Région-État a rédigé son propre texte constitutionnel en 1998. Elle s'étend notamment sur les anciennes provinces de Bégemder et de Godjam, englobe une partie de l'ancienne province du Wöllo.
Outre le peuple amhara, qui n'est pas mentionné, la constitution régionale reconnaît l'existence de trois autres populations : les Agäw, les Himra et les Oromos, ce qui leur procure le droit de se représenter aux élections régionales. Lors des élections de , sur les 294 sièges de l'assemblée régionale à pourvoir, 187 ont été remportés par le Mouvement national démocratique Amhara et 107 par la Coalition pour l'unité et la démocratie.
Les compétences sont en cours de décentralisation. Institutionnellement, le pouvoir est divisé entre une branche législative (l'assemblée qui vote les nouveaux projet de lois et attribue les mandats), une branche exécutive partagée par 43 bureaux régionaux (domaine d'action spécifique) et une branche judiciaire.
Le conseil régional doit rendre des comptes sur le « plan d'action régional » (quinquennal) qu'il est chargé de mener à bien, et les budgets qui sont attribués par le comité fédéral. La capitale régionale, Baher Dar, se place à un niveau institutionnel particulier (le niveau de zone d'administration spéciale) et échappe au système institutionnel. Baher Dar doit trouver ses propres sources de revenus et mettre en place ses propres programmes de développement afin de gérer au mieux sa situation privilégiée au bord du lac Tana.
Bien qu'étant un groupe ethnique majoritaire en Éthiopie - probablement le deuxième plus nombreux après les Oromos - les Amharas sont marginalisés politiquement durant des décennies par les Tigréens. Les régions d'Amhara et du Tigré connaissent entre-elles des rivalités régionales.
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Gondar (ጎንደር, ) (parfois écrit Gonder) est une ville et un wereda d'Éthiopie. C'est l'une des anciennes capitales de l'Éthiopie. Située au nord-est du lac Tana, traversée par une petite rivière (l'Angereb), la ville se trouve dans l'ancienne province de Bégemeder, ou province du Gondar. Gondar a précédemment été la capitale de deux empires éthiopiens. La ville abrite les vestiges de plusieurs palais impériaux, notamment le Fasil Ghebi, en raison duquel Gondar est parfois appelée le « Camelot africain ».
thumb|upright|Église Saint-Georges à Lalibela. thumb|Religieux éthiopien à Lalibela. L'Église orthodoxe tewahedo éthiopienne (amharique : የኢትዮጵያ ኦርቶዶክስ ተዋሕዶ ቤተ ክርስቲያን ) est une dénomination établie en Éthiopie, autocéphale depuis 1951, qui fait partie de l'ensemble formé par les Églises des trois conciles. Il s'agit de l'une des plus anciennes églises chrétiennes du monde, constituée vers le . Elle emploie le rite guèze. Son chef porte le titre de patriarche et catholicos d'Éthiopie, itchégué du siège de Takla Haïmanot et archevêque d'Aksoum, et réside à Addis-Abeba.
Les Tigréens (en ተጋሩ), aussi appelés Tegréens ou Tigrayans, sont des résidents de la Corne de l'Afrique, qui vivent dans la partie nord de l'Éthiopie. Il existe également une importante diaspora, notamment aux États-Unis et en Italie. Ils parlent le tigrinya et sont chrétiens orthodoxes éthiopiens Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Tegreñña, Tigrai, Tigray, Tigre. Les Tigréens représentent environ 6,1 % de la population éthiopienne et sont en grande partie de petits agriculteurs qui vivent dans de petits villages communautaires.