L'anthropologie de la religion est le domaine de l'anthropologie qui étudie le fait religieux, c'est-à-dire non seulement les pratiques ou les rites mais aussi les corpus théologiques savants ou non (mythes, textes sacrés, doctrine) propres à chaque tradition religieuse. Edward Tylor, 1871 : C'est une croyance en des êtres spirituels. Avec Frazer, Tylor fait partie de l'« école » évolutionniste qui soutient le passage du fait religieux par trois stades : la magie, la religion, la science. Carl Gustav Jung : Psychologie et religion Émile Durkheim : La religion est une émanation de la société et une célébration de la société par elle-même. Il fait partie de l'« école sociologique française » et tend comme Mauss et Weber à souligner l'importance du lien entre fait religieux et société. Marcel Mauss : Ensemble de croyances, de pratiques et d'organisation. Claude Lévi-Strauss et le structuralisme Marc Augé, ~1990 : Principes, mythes, représentations, rituels se retrouvant de façon récurrente dans les phénomènes religieux. René Girard se définissait lui-même comme un anthropologue du religieux, toute son œuvre est traversée par ce thème. Il est notamment auteur de La Violence et le Sacré. magie et religion sacré et profane saint et sacré interdits et pollution les rites les mythes la notion de croyance les personnages religieux et charisme chamanisme et possession le tabou Les faits religieux prétendent donner des clés pour comprendre le monde. Mais ce sens est produit par les hommes et les femmes, même s'ils considèrent que ce sens existait avant eux. Le fait religieux, s'il n'est pas mythique ou ésotérique, s'accorde avec des principes métaphysiques, ou philosophiques, qui, eux, ne peuvent pas faire l'économie de s'interroger sur l'existence d'un principe premier : idée de Bien (Platon), cause première (Aristote), existence de l'Être immuable (Parménide), présence de l'Un primordial (Plotin), Voie (taoïsme), pensée dialectique (Hegel), principe vital (Bergson) etc.