thumb|upright=1.1|Plaque commémorative, rue Lauriston, en hommage aux victimes de la Gestapo française. vignette|Immeuble 93 rue Lauriston. La Gestapo française de la rue Lauriston, ou la Carlingue, est le nom donné à l'une des officines de la Gestapo française, installée au 93, rue Lauriston dans le arrondissement de Paris entre 1941 et 1944, durant l'occupation du pays par les forces armées du Reich, et responsable de nombreuses exactions sous la direction d'Henri Lafont et de Pierre Bonny. Fichier:Henri Lafont.jpg|{{Centrer|[[Henri Lafont]] en mai 1940.}} Fichier:Pierre Bonny.jpg|{{Centrer|[[Pierre Bonny]] en octobre 1944.}} Fichier:Abel Danos 1941.jpg|{{Centrer|[[Abel Danos]] en juillet 1941.}} Ce groupe rassemble des membres du milieu, comme les truands Henri Chamberlin dit Lafont (leur chef) ainsi qu'Abel Danos, quelques anciens policiers révoqués, en premier lieu Pierre Bonny. On compte également dans la bande l'ancien capitaine de l'équipe de France de football Alexandre Villaplane. Les liens avec l'occupant leur permettent de nombreux trafics, avec des personnages louches tels que Joseph Joanovici. Ils sont à l’origine de la Légion nord-africaine, engagée dans la répression contre les maquis à Tulle (voir répression contre les maquis de Corrèze). Selon le policier à la retraite Henri Longuechaud, . Les principaux membres ont été jugés et condamnés à mort à la Libération. Une officine parallèle a été créée en 1942 au 3-5, rue Mallet-Stevens après l'arrestation d'Éric et Hélène Allatini. Le 3 bis place des États-Unis a par ailleurs servi de lieu de détention, d'exécution, de stockage et de réception. Pierre Loutrel, plus connu sous le surnom de « Pierrot le Fou », ennemi public numéro 1 Georges Boucheseiche, sorti de prison par l'inspecteur Pierre Bonny pour en faire un agent de la Gestapo française, il rejoindra le gang des Tractions Avant Alexandre Villaplane, ancien capitaine de l'équipe de France de football, trafiquant, il rejoint la Gestapo de la rue Lauriston Abel Danos, malfaiteur, membre du Milie