vignette|Nuages blancs dans le ciel bleu.
Le blanc est un champ chromatique caractérisé par une impression de forte luminosité, sans aucune teinte dominante.
Pour certains, le blanc n'est pas une couleur, soit qu'ils suivent la pratique des teinturiers et des peintres, pour lesquels la couleur se pose sur un support blanc, donc sans couleur, soit qu'ils estiment que « c'est la teinte obtenue en mélangeant la lumière de toutes les couleurs » comme l'ont montré les expériences de Isaac Newton. Pour d'autres, et suivant les théories de Goethe, de Hering et de nombreux autres, le blanc opposé au noir est une des trois paires de couleurs pures qui orientent la perception visuelle.
Le blanc s'associe dans la culture occidentale à de nombreux concepts positifs du domaine du sacré. Symboliquement, il s'oppose autant à la souillure, quelle qu'en soit la nature, matérielle ou morale, qu'au noir et aux autres couleurs.
Le blanc est une notion intuitive, dont la définition rigoureuse suscite des difficultés insurmontables.
Dans une scène, la vision humaine situe les couleurs les unes par rapport aux autres, et s'adapte à l'éclairage. Cela rend difficile de définir ce qu'est une lumière blanche. Nous percevons comme gris un objet qui renvoie à peu près également toutes les composantes monochromatiques de la lumière, et comme blanc le plus lumineux des gris possibles. En colorimétrie, pour simplifier, on définit, pour une série de mesures, un illuminant conventionnel qui correspond à une situation commune : lumière du jour, lampe à incandescence, tube fluorescent. Des tables indiquent la répartition de son énergie lumineuse dans le spectre visible.
Dans un diagramme de chromaticité, le point blanc est la position de l'illuminant.
En éclairage et en photographie, on utilise des lumières réelles, dont la répartition spectrale n'est pas en général exactement celles des illuminants conventionnels de la colorimétrie. La lumière du jour est orangée au soleil couchant ; le rayonnement d'un arc électrique est bleuâtre, celui des lampes à incandescence est aussi très variable et encore plus celui des éclairages fluorescents ou électroluminescents.