thumb|L'Immortalité devançant le Temps, sculpture allégorique de Georges Récipon en 1900, des toits du Grand Palais de Paris.
L'immortalité ou la vie prolongée ad libitum implique la notion de forme de vie ou au moins de pensée échappant à la mort, ou de vie après la mort, physique et / ou spirituel des esprits et des âmes (problème corps-esprit), d'ordre naturelle, divine, allégorique, de mémoire, ou autre... Elle est un des thèmes controversés majeurs de toute l'Histoire de l'Humanité, de l'anthropologie, de la médecine, des sciences, de la métaphysique, de la philosophie, de la psychologie, de la mythologie, de la foi religieuse, et des arts, de la littérature, et de la culture...
Selon les points de vue, croyances, et foi en divers religions, l'immortalité peut concerner l'âme, le corps ou encore les deux. On peut la considérer dans son sens figuré (posthume) ou propre (terrestre). L'origine de ce concept n'est pas certaine.
Les hommes de Cro-magnon et même de Néandertal enterraient leurs morts avec des fleurs ou des outils et la présence d'ocre dans les sépultures des Cro-magnon a été constatée. Même si cette thèse a été exposée, rien ne permet de déterminer si ces objets étaient placés là en pensant à un éventuel au-delà ou bien s'il s'agissait plus simplement de marques posthumes d’affection au même titre que nous fleurissons les tombes de nos morts.
Une des plus anciennes mentions de l'immortalité (amrita) (entre 5000 et 1500 av. J.C.) se trouve dans le mandala du Rig-Véda. Un poème sumérien antérieur traite de la visite du souverain Ur-Nammu aux dieux après sa mort
L’Égypte des pharaons avait pour sa part son Osiris, pesant le bien et le mal de la vie du mort pour déterminer où l’orienter. L'immortalité est au départ le lot réservé aux seuls pharaons, censés pouvoir en faire bénéficier des membres de leur entourage. Selon le documentaire d'ARTE en référence, elle finit par être espérée même par les membres du peuple.
Les briques ayant servi à construire la tour de Babel (Etemenanki) - en fait une ziggurat - aux portent l’inscription suivante, qui était gravée dans leur moule : .