Une hyperbole est une figure de style consistant à exagérer l'expression d'une idée ou d'une réalité, le plus souvent négative ou désagréable, afin de la mettre en relief.
C'est la principale figure de l'exagération et le support essentiel de l'ironie et de la caricature. L'hyperbole correspond le plus souvent à une exagération qui tend vers l'impossible. C'est un procédé proche de ceux de l'emphase et de l'amplification.
Ce substantif vient du grec huperbolê, de hyper (« au-delà ») et ballein (« jeter »). L'hyperbolisme est l'emploi abusif d'hyperboles.
Certaines expressions courantes sont fondées sur l'hyperbole : « mourir de soif », « n'avoir que la peau et les os », « avoir une tonne de paperasse »...
(Camille Desmoulins)
(Honoré de Balzac incipit de La Fille aux yeux d'or)
(pour dire que c'est un homme de grande taille)
(Francis Ponge)
L'hyperbole est introduite ici par une abondance de superlatifs accumulés, qui se conjugue aux effets rhétoriques de l'homéotéleute (étonnante/surprenante, merveilleuse/miraculeuse) et de l'antithèse (grande/petite, rare/commune).
(Montesquieu)
L'hyperbole opère une transformation sémantique (il s'agit d'exagérer le sens d'une idée ou d'une réalité) par répétition d'éléments à l'identique (de même portée). L'hyperbole peut s'asseoir sur de nombreuses autres figures comme la métaphore, la comparaison, la métonymie ou encore l'allégorie. Elle s'oppose catégoriquement à la litote, figure inverse, qui tend à tout diminuer et à l'euphémisme, qui cherche à alléger ou amoindrir la réalité.
L'hyperbole se fonde sur des procédés linguistiques propres et reconnaissables : adjectifs mélioratifs () ou dépréciatifs (vilaine femme), axiologiques (racaille), qualificatifs forts (), superlatifs (), affixes à valeur superlative (préfixes comme ; suffixes en "-issime"). En réalité les procédés sont très nombreux, et font jouer également le contexte, la syntaxe et le lexique. La conjugaison de ceux-ci avec les ressources propres à chaque figure de style mobilisée permet des combinaisons toutes aussi riches l'une que l'autre (voir l'exemple de Madame de Sévigné ou encore chez Rimbaud).
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This chapter offers a new view of post-Soviet Ukrainain literary memory as expressed in varous texts, redefining the role of clashing narratives of the past under the divisive political and social conditions of upheavals, crises, and military conflicts. Th ...
In rhetoric, a rhetorical device, persuasive device, or stylistic device is a technique that an author or speaker uses to convey to the listener or reader a meaning with the goal of persuading them towards considering a topic from a perspective, using language designed to encourage or provoke an emotional display of a given perspective or action. They seek to make a position or argument more compelling than it would otherwise be. Sonic devices depend on sound.
vignette|redresse=1.5|Image illustrant le vers du poète français Paul Éluard : , célèbre comparaison surréaliste. La comparaison, mot provenant du latin comparatio désignant l'« action d'accoupler », est une figure de style consistant en une mise en relation, à l'aide d'un mot de comparaison appelé le « comparatif », de deux réalités appartenant à deux champs sémantiques différents mais partageant des points de similitudes. La comparaison est l'une des plus célèbres figures de style.
A figure of speech or rhetorical figure is a word or phrase that intentionally deviates from ordinary language use in order to produce a rhetorical effect. Figures of speech are traditionally classified into schemes, which vary the ordinary sequence of words, and tropes, where words carry a meaning other than what they ordinarily signify. An example of a scheme is a polysyndeton: the repetition of a conjunction before every element in a list, whereas the conjunction typically would appear only before the last element, as in "Lions and tigers and bears, oh my!"—emphasizing the danger and number of animals more than the prosaic wording with only the second "and".