Brown Bess est le surnom donné au fusil Land Pattern de l'armée britannique ainsi qu’à ses nombreux dérivés. Connu pour avoir été utilisé durant les guerres d'expansion de l'Empire britannique, ce fusil a acquis depuis une importance symbolique au moins aussi importante que son importance physique. En usage durant plus de cent ans, il connut des changements progressifs dans sa conception avec l’apparition de différents modèles, tels que le Long Land, le Short Land, l'India Pattern (en service dans la compagnie des Indes orientales), le New Land Pattern ainsi que le Sea Service Pattern pour les plus connus d’entre eux.
Le fusil Long Land Pattern et ses dérivés, ont cette caractéristique commune d’être tous des fusils à silex de calibre .75 et d’avoir été pour chacun d’entre eux le fusil standard des forces terrestres et maritimes de l'Empire britannique de 1722 à 1838, date à laquelle ils furent progressivement transformés en un fusil à percussion à canon lisse connu sous le nom de Pattern-1849. Si le Brown Bess et son système à silex fut encore en service jusqu'au milieu du (on en compte encore pendant la rébellion indienne de 1857 du côté Britannique, et également lors de la Révolution du Texas et de la guerre américano-mexicaine de 1846 à 1848, côté mexicain) son utilisation, même marginale, se poursuivra au moins jusqu’en 1879 et la guerre anglo-zouloue, par le biais des autochtones qui rachetèrent à des marchands européens des stocks importants de Land Pattern afin de pouvoir combattre avec une plus grande efficacité leurs anciens possesseurs.
On notera également au chapitre des événements célèbres auxquels le Brown Bess participa qu’une grande part des Insurgents ou Patriots des colonies américaines (tenus par le droit de posséder armes et munitions pour le service de la milice) utilisèrent par une large récupération des stocks d’armes de leurs ennemis, le modèle Long Land comme arme à feu lors de la guerre d'indépendance américaine avant de se voir concurrencer par le fusil français Charleville.
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La balistique est la science qui a pour objet l'étude du mouvement des projectiles. Le terme « balistique » a pour étymologie le grec βαλλίστρα (littéralement : ballistra), issu du mot βάλλειν, ballein, « lancer, jeter », au pluriel ballistæ en latin). Avant de devenir un champ d'étude mathématique et physique, la balistique était une discipline empirique. Elle partage son étymologie avec une arme de siège célèbre de l'antiquité, la baliste. Tout projectile lancé, propulsé ou mis en mouvement dans un référentiel donné va suivre une trajectoire balistique.
thumb|Canon rayé du char britannique Royal Ordnance L7. Le canon est la partie d'une arme à feu constituée par le tube servant à lancer un projectile. Il existe des canons lisses et rayés. Dans ces derniers, en réalisant des rainures à l'intérieur du canon, on réduit la vitesse (et donc la portée) du projectile mais on accroît la précision. La vitesse à la bouche exprime la vélocité du projectile à sa sortie du canon, et l'énergie à la bouche son énergie cinétique. L'écouvillon est une brosse servant à nettoyer l'intérieur du canon.
thumb|300px|Cartouche pour arme de poing : 1 balle, 2 douille ou étui, 3 charge propulsive, 4 culot, 5 amorce thumb|right|300px|Exemple de « caisson de munitions » transportable avec son canon (russe) vignette Une munition est un ensemble destiné à charger une arme à feu. Elle est constituée au minimum d'une charge propulsive et d'un (ou plusieurs) projectile (s) (grenaille, balle, obus). À partir du , la munition peut être auto-propulsée (ex. : roquette, missile) et éventuellement guidée à distance, ou capable de s'orienter, par exemple vers une source chaude.