Les Deux VéritésLa doctrine ou notion de deux Vérités ou de Vérité double fait référence à la distinction de deux registres de vérité correspondant à deux niveaux de réalité. Cette notion, ancienne dans la spiritualité orientale, est devenue un élément essentiel de la doctrine bouddhique, particulièrement pour l'école Madhyamaka. La distinction de deux Vérités remonte à l'antiquité indienne, déjà présente dans les textes de l'Agama hindou et du bouddhisme ancien sous les termes pi.
VasubandhuVasubandhu, (env. – siècles), moine bouddhiste gandharais, est l’un des fondateurs de l’école yogācāra avec son demi-frère Asanga et Maitreyanatha. Il est également le vingt-et-unième patriarche du Chan ou du zen. Il est souvent considéré comme un bodhisattva. Le terme sanskrit Vasubandhu signifie littéralement la bonne parenté, vasu bon ou excellent, et bandhu parenté.
ParittaParitta (en pali; sanskrit: paritrana) est un terme du bouddhisme qui pourrait se traduire par: protection. Il désigne la pratique de réciter des sutras pour invoquer la protection, de même que le recueil de ces petits textes et les rituels au cours desquels ils sont récités. Le paritta est aussi exécuté pour la bénédiction d'une nouvelle maison. La prononciation (ou discours) des paritta sont largement utilisés et connues, même s'ils ne sont pas nécessairement compris au travers du monde bouddhiste theravada.
Noble Chemin octuplethumb|Dharmacakra ou roue du dharma, avec ses huit rayons représentant les huit membres du Noble Chemin octuple.|alt= Le Noble Chemin octuple ou Noble Sentier octuple (sanskrit IAST aṣṭāṅgamārga; pāli aṭṭhāṅgika magga) est, dans le bouddhisme, la voie qui mène à la cessation de dukkha (insatisfaction, souffrance) ainsi qu'à la délivrance totale (nirvāṇa). Il est également appelé « Chemin du milieu », car il évite les deux extrêmes que sont d'une part la poursuite du bonheur dans la dépendance du plaisir des sens et d'autre part la poursuite de la libération dans la pratique de l'ascétisme outrancier et de la mortification.
Quatre IncommensurablesLes Quatre Incommensurables (sansk. : apramāna ; pali. : appamanna ; tib. : tshad med bzhi) aussi appelés brahmavihāra (pāli et sanskrit), les sont quatre sentiments ou qui doivent être médités et développés (bhāvanā) dans le bouddhisme. Ils se veulent aimants dans la spiritualité. Ils sont dits incommensurables ou illimités de par la portée de leur objet et de leur efficacité. Ils sont : Maitrī (sanskrit) ou Mettā (pāli), la bienveillance, ; Karuṇā (sa. et pa.), la compassion, ; Muditā (sa. et pa.
Quatre êtres noblesQuatre êtres nobles (sanskrit : caturāryapudgala, en pâli IAST catur-ariya-puggala, en chinois : , les quatre fruits des śrāvakas) est une expression bouddhique du courant theravāda qui désigne les quatre catégories de pratiquants qui sont entrés de façon irréversible sur le chemin de la libération complète à la libération complète des dix entraves qui maintiennent les êtres dans la souffrance et le samsâra. L'adjectif « noble » renvoie ici à une noblesse spirituelle.
SvabhāvaSvabhāva (sanskrit, de sva : propre, et bhāva : nature, essence | pali : sabhāva) désigne, dans l'hindouisme et le bouddhisme, la , « l'existence inhérente » d'un individu ou d'une chose. Le terme est utilisé dans la Bhagavad-Gita : Selon Aurobindo, . Le concept de vacuité (śūnyatā) est central dans la philosophie de Nagarjuna fondateur de l'école Madhyamaka ; il s'agit pour lui d'une vacuité de nature propre ou d'essence (svabhāva-śūnyatā). Le sens du terme svabhāva peut néanmoins varier selon le contexte.
Parinirvanathumb|upright=1.2|Bouddha ayant atteint le parinirvāṇa (Kamphaeng Phet, Thaïlande) Parinirvāṇa, terme sanskrit signifiant le nirvāṇa final (pāḷi : parinibbāna; chinois : wúyú nièpán 无余涅槃; tibétain: yongs su myang 'das) désigne dans le bouddhisme la fin de l'existence physique d'une personne qui a atteint l'éveil (bodhi) et l'entrée dans le nirvāṇa complet d'un bouddha ou d'un arhat.
MilindapañhaLe Milindapañha (pali), Questions de Milinda, est un traité qui relate les entretiens entre le roi indo-grec Milinda (en général assimilé à Ménandre ) et le moine bouddhiste Nagasena, qui a atteint l'état d'éveillé (arhat). L'ouvrage porte sur de nombreux points essentiels de la doctrine bouddhique, et est considéré comme une œuvre importante de la littérature bouddhique, vénérée et tenue en haute estime par le bouddhisme de l'Asie du Sud-Est. Le texte aurait été écrit au début de notre ère.
BuddhaghosaBuddhaghosa est un moine bouddhiste, érudit, philosophe et grand commentateur de textes bouddhistes, actif au début du . Buddhaghosa signifie « la voix de Bouddha », traduit en chinois par Juéyīn 觉音. Né sans doute en Inde, il vécut longtemps au Sri Lanka, où il rédigea de nombreux commentaires palis du Tipitaka ainsi que leur synthèse, le Visuddhimagga, œuvre fondamentale pour les écoles du bouddhisme theravada. Nous n'avons que des informations limitées, et parfois contestées, sur la vie de Buddhaghosa.