En médecine, l'insuffisance respiratoire désigne l'incapacité de l'appareil respiratoire à assumer correctement sa fonction, à savoir l’hématose. Elle peut être aiguë (on parle alors de détresse respiratoire) ou chronique, et plus ou moins grave. Le traitement symptomatique est le plus souvent l'oxygénothérapie, mais il peut nécessiter une ventilation mécanique.
L'insuffisance respiratoire est liée à des phénomènes pouvant être :
obstructifs (corps étranger entravant le passage de l'air) comme l'asthme, la mucoviscidose, la bronchite chronique ;
restrictifs (phénomènes diminuant le volume maximal de la cage thoracique) tels qu'une scoliose ou une pathologie neuro-musculaire : on parle alors d'Insuffisance respiratoire chronique restrictive ;
traumatiques : pneumothorax, hémothorax.
Les symptômes dépendent du caractère aigu ou chronique.
Détresse respiratoire
La détresse respiratoire est une insuffisance respiratoire survenant de manière brutale. C'est une urgence diagnostique et thérapeutique qui engage le pronostic vital du patient. Elle ne doit pas être confondue avec le syndrome de détresse respiratoire aiguë, qui est un œdème pulmonaire lésionnel.
Les causes les plus fréquentes sont l’œdème aigu du poumon, d'origine cardiogénique et la décompensation de l'insuffisant respiratoire chronique.
Le tableau clinique combine les conséquences directes de l'atteinte de l'appareil respiratoire, et les mesures de compensation mises en œuvre par l'organisme.
Les signes de lutte sont dominés par la polypnée et le tirage des muscles respiratoires.
Les signes de gravité, aussi appelés signes de faillite, varient selon les organes atteints. Ils traduisent le retentissement global de la détresse respiratoire et indiquent le plus souvent la nécessité d'une assistance ventilatoire. Au plan respiratoire, la respiration abdominale paradoxale et la cyanose sont les signes majeurs. Cette dernière peut manquer en cas d'anémie majeure, si le taux d'hémoglobine est inférieur à .
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La , abrégée BPCO, est un groupe de maladies chroniques systémiques respiratoires, affectant souvent les bronches puis les poumons. Au Canada, la maladie est aussi appelée (MPOC). Sa prévalence est difficile à estimer à cause du sous-diagnostic, mais elle constitue la troisième cause de décès dans le monde avec de décès en 2019, touchant pour 80 % des pays peu ou moyennement développés. En France, cette pathologie aurait fortement augmenté depuis quelques décennies (probablement pour partie en lien avec le vieillissement de la population, le tabagisme et la pollution de l'air).
En médecine, l'insuffisance respiratoire désigne l'incapacité de l'appareil respiratoire à assumer correctement sa fonction, à savoir l’hématose. Elle peut être aiguë (on parle alors de détresse respiratoire) ou chronique, et plus ou moins grave. Le traitement symptomatique est le plus souvent l'oxygénothérapie, mais il peut nécessiter une ventilation mécanique.
vignette|redresse|Réanimation d’une patiente à l’aide d’un masque à oxygène. L’oxygénothérapie est le fait d'apporter un supplément de dioxygène (appelé couramment « oxygène ») à un patient. On la dit « normobare » par opposition à l'oxygénation hyperbare qui se pratique en caisson hyperbare. Le dioxygène est le comburant, dont la proportion dans l’air ambiant est d’environ 21 %, permet de libérer l'énergie contenue dans les nutriments, via la respiration cellulaire.