vignette|The Complete English Gentleman (1630) de Richard Brathwait, montrant les qualités exemplaires d'un gentilhomme.
Un gentilhomme (au féminin : gente dame) désignait en France un homme noble de naissance, à la différence de celui qui était anobli.
L'adjectif gent, attesté en 1080 dans La Chanson de Roland, est issu du gallo-roman GENITU du bas latin genitus signifiant « bien né », puis « noble », « beau ». L'adjectif gentil est attesté à la fin du dans la Vie de saint Alexis procède du latin gentilis signifiant « de famille, de race, membre d'une gente » avec le sens moderne de noble. C'est seulement au que ce mot prend le sens affaibli de « joli, gracieux, bon ».
Le féminin gente dame est tombé en désuétude à la fin du Moyen Âge, comme le terme damoiseau qui désignait un jeune noble n'ayant pas encore été armé chevalier, tandis que damoiselle s'est généralisé pour toutes les jeunes filles sous la forme altérée demoiselle.
Le terme gentilhomme a longtemps désigné un homme noble de naissance, à la différence de ceux qui étaient anoblis.
En 1549, les gentilshommes de la Maison du roi sont des hommes nobles attachés à la personne du roi.
En 1606, le terme de gentilhommière est attesté comme désignant le manoir modeste où demeure un gentilhomme et sa famille.
On pouvait distinguer les gentilshommes de nom et d'armes qui désignaient les membres des familles de noblesse dite immémoriale et les gentilshommes de quatre lignes qui désignaient ceux dont les huit bisaïeux étaient nobles. Il y avait aussi les gentilshommes verriers qui désignaient les familles nobles qui travaillaient le verre. Ou encore l'expression gentilhomme de Laveline désignant les descendants en ligne masculine ou féminine d'un habitant du village de Laveline, en Lorraine. En effet les habitants de ce village avaient été anoblis collectivement par le duc de Lorraine en 1476. Cette descendance devait toutefois faire l'objet d'une confirmation.
Le terme de messire est toujours en semi-usage en Belgique, et celui de Sir (Sieur) au Royaume-Uni.