Île fluvialethumb|Une île fluviale Une île fluviale est une étendue de terre située dans un cours d'eau, une rivière ou un fleuve, à la différence des îles lacustres situées dans un lac, et des îles maritimes situées dans une mer ou un océan. Les îles fluviales apparaissent principalement dans les deltas et dans les larges cours d'eau. Elles se forment par le dépôt de sédiments à des points où le courant perd une partie de son intensité. Par nature, elles sont des parties du cours d'eau isolées du courant.
Confluence (hydrologie)vignette|Confluence Rhône (gauche) - Arve (droite), à Genève. En hydrologie, la confluence est un terme géographique qui désigne la rencontre de plusieurs cours d'eau pour n'en former qu'un seul. Le terme désigne également le site géographique où les cours d'eau se rejoignent : on parle alors plus précisément de point de confluence, ou encore, de confluent. En général, le nom du cours d'eau issu de la confluence est celui dont le débit est le plus important, souvent une rivière.
Montagnevignette|alt=Vue oblique distante de montagnes enneigées séparant un plateau aride d'une mer de nuages.|Vue d'une partie de l'Himalaya, avec l'Everest (près du centre), et du plateau tibétain depuis la Station spatiale internationale. vignette|alt=Un sommet couvert de glace sculptée en lames de rasoir, parcouru en son milieu par une rimaye et à ses pieds par une crevasse, avec deux groupes d'alpinistes visibles en tout petit.|Vue d'alpinistes (coin inférieur droit) évoluant entre une rimaye et une crevasse sur l'Alpamayo, au Pérou.
Baie (géographie)En géographie, une baie est une échancrure du littoral mais aussi de la berge d'un lac. Une baie est moins grande qu'un golfe et moins profonde qu'une rade. Une baie de petite dimension est plutôt appelée anse, et une baie peu profonde, cul-de-sac marin. Si l'échancrure est de très petite dimension, on parle d'une crique. Un havre est une baie donnant sur la mer et constituant un mouillage sûr pour les bateaux de passage quelles que soient les conditions de mer et de vent. En général, un ou plusieurs fleuves se jettent dans une baie.
Crénonvignette|Crénon de la rivière Wey à Farringdon, Comté de Hampshire (Royaume-Uni) En hydrologie et limnologie, le crénon est la zone des sources et de leurs émissaires comprenant les sources rhéocrènes, les sources limnocrènes et les sources hélocrènes. Il complète le rhithron (partie supérieure des cours d'eau) et le potamon (partie inférieure). La source rhéocrène est une source qui sort directement du sol. La source limnocrène est le résultat du débordement d'un étang. La source hélocrène est issue d'une zone marécageuse.
RavineUne ravine est une formation géomorphologique et hydrogéologique naturelle. Cette forme élémentaire d'érosion est créée par le ruissellement concentré des eaux sur un versant. Les ravines peuvent constituer des réseaux et rejoindre le réseau hydrographique. Ce sont des structures d'érosion permanentes, contrairement aux rigoles. Le ravinement ou ravinage est le processus de formation des ravines. Il est favorisé sur les versants nus et sur les terrains imperméables soumis à des précipitations pluvieuses courtes mais intenses.
RuissellementEn hydrologie, le ruissellement ou ruissèlement est l'écoulement des eaux à la surface de la terre, notamment la surface des sols, contrairement à celle y pénétrant par infiltration. L'intensité des précipitations favorise le ruissellement en proportion de l'insuffisance de l'infiltration et de la capacité de rétention de la surface du sol.
InondationUne inondation est une submersion temporaire, naturelle ou artificielle, d'un espace par de l'eau liquide. Ce terme est fréquemment utilisé pour décrire : le débordement d'un cours d'eau, en crue puis en décrue, sur les terrains voisins ; l'eau est répandue dans les talwegs et les dépressions topographiques ; le ruissellement très important d'origine pluviale, soit sur des terres cultivées (inondation boueuse), soit en zone imperméable urbanisée ; le débordement ou les conséquences de la rupture d'ouvrages artificiels hydrauliques tels que retenues d'eau, digues, canalisations (agricoles, d'eau potable, d'assainissement) ou la rupture d'une retenue naturelle comme celle d'un lac glaciaire, provoquant une inondation soudaine ; la remontée émergente d'une nappe phréatique ; l'envahissement temporaire par la mer d'une zone côtière lors d'une submersion marine ou d'un tsunami.
Nombre de StrahlerLe nombre de Strahler d'une arborescence est une mesure numérique de sa complexité de branchements. Cette propriété est utilisée, par exemple, en classification des réseaux hydrographiques des cours d'eau pour indiquer le niveau de complexité de son réseau d'affluents et de sous-affluents et en théorie de la compilation pour calculer le nombre de registres nécessaires au calcul d'une expression arithmétique. Les premières utilisations de ce nombre se trouvent dans les travaux de en 1945 ainsi que dans ceux d'Arthur Newell Strahler en 1952 et en 1957.