La libéralisation est un processus généralement législatif (dans le cadre d'une législation) qui consiste en l'ouverture partielle (réduction) voire totale (abolition) de lois ou de règles restrictives, prohibitives, punitives ou répressives préexistantes d'un État. La libéralisation élargit les droits et libertés des citoyens en réduisant le contrôle gouvernemental dans le domaine social (libéralisation des mœurs, démocratisation) ou le domaine économique (libéralisation économique, privatisation).
Dans les processus de libéralisation de certaines dictatures, la libéralisation du domaine social et du domaine économique peuvent ne pas toujours aller de pair, comme par exemple dans le cas du Printemps de Prague (1968).
La libéralisation économique est défendue par les libertarianistes, aussi appelés libertaristes, issus du libéralisme qui a pris forme au début du et qui défend la liberté individuelle, tandis que la libéralisation des mœurs est défendue par les libertaires dont l'anarchiste Joseph Déjacque, qui dès le , revendiquait la parité des sexes et la liberté du désir dans une société affranchie de l'autorité.
En politique sociale, la démocratisation assouplit et rend moins sévères les mœurs rigides d'un État qui restreint ou interdit les pratiques ou activités des droits civils de minorités sexuelles, ethniques, religieuses ou culturelles. La dépénalisation ou la est un acte de rendre quelque chose légal après qu'il était illégal. La libération sexuelle, portée par des mouvements comme les mouvements de libération des femmes, a conduit à l' (droit de vote des femmes) et l'abolition des lois interdisant l'avortement, l'homosexualité, la et permis le mariage homosexuel, le , le mariage interreligieux, ou encore le .
Dans le domaine de la culture, la libéralisation de la censure permet la liberté de l'art, la liberté d'expression et la liberté de pensée. Dans le domaine du droit, la libéralisation autorise la consommation de drogues prohibées, la et interdit l'esclavagisme.