Waka (poésie)Le , ou yamato uta, est un genre de la poésie japonaise, à forme fixe. Apparu au dans l'aristocratie de la cour impériale, il est écrit avec le syllabaire ja, privilégiant ainsi l'oralité plutôt que l'écrit de la tradition chinoise. Il gagne toutes les catégories de la population et reste encore très populaire au . Forme brève, le waka mobilise de nombreuses références culturelles nationales, dans ses vers en utilisant la polysémie de l'écriture en kana pour un surplus de sens, mais aussi en associant le poème calligraphié à un contexte et à des circonstances où il acquiert sa puissance d'expression.
Ono no Komachipoétesse japonaise de waka (poésie japonaise) de l'époque Heian (Kokin Wakashu), choisie parmi les six génies de la poésie et les trente-six grands poètes. Considérée d'une rare beauté, elle est devenue le symbole de la belle femme au Japon (bijin), son nom devenant par la suite un nom commun. Très peu de détails de sa vie sont connus. Ni ses dates précises de naissance et de mort, ni sa famille ou sa région d'origine ne sont connues.
Kokin wakashūLe ou est un recueil de waka dont la création a été ordonnée par l’empereur Daigo en 905 pour marquer l'importance de la littérature japonaise. Son ou ses compilateur(s) sont inconnus mais ceux qui sont le plus présents dans le recueil sont : Ki no Tsurayuki, Ki no Tomonori, Ōshikōshi no Mitsune et Mibu no Tadamine. Cette œuvre est composée de , en vingt livres, représentant un siècle et demi de création poétique. Le Kokin wakashū est considéré comme une référence importante de la poésie japonaise.
Poésie japonaisevignette|Carte du jeu de karuta représentant et citant Murasaki Shikibu. vignette|Matsuo Bashô par Yokoi Kinkoku de la série Haikai gunsen no zu (Portraits de poètes de haiku). Bien que la création poétique soit très ancienne au Japon, les premiers témoignages de poésie japonaise datent du début du . Ces poèmes se trouvent inclus dans les textes en prose qui composent le Kojiki et le Nihon shoki. Le terme est généralement utilisé pour définir l'ensemble de la production poétique de la langue, en opposition à la poésie en langue chinoise.
Fujiwara no Teika, aussi connu sous les noms Fujiwara no Sadaie ou Sada-ie (1162 – ) est un poète japonais de waka, critique, calligraphe, romancier, anthologiste, scribe et érudit de la fin de l'époque de Heian et du début de l'époque de Kamakura. Son influence était énorme et à ce jour, on le compte comme l'un des plus grands poètes japonais et peut-être le plus grand maître de la forme waka, ancienne forme poétique composé de cinq lignes avec un total de 31 syllabes. Il a tenu son journal intime, le Meigetsuki (litt.
Littérature japonaiseLa littérature japonaise s'étend sur une période de quinze siècles d'écrits. Les premières œuvres sont très fortement influencées par la littérature chinoise, mais la politique d'isolement du Japon a permis le développement de formes littéraires uniques. Quand le Japon a dû assez subitement s'ouvrir au , le choc a eu une certaine influence sur la littérature japonaise qui a développé des caractéristiques modernes singulières.
Époque de HeianL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, précédée par l'époque de Nara, commence en 794 et s'achève en 1185 avec l'époque de Kamakura. L'ancienne capitale, Nara (Kansai), est abandonnée au profit de la création de Heian-kyō, future Kyoto (Kansai). L'époque de Heian (mot qui signifie « paix » en japonais) est considérée comme l'apogée de la cour impériale japonaise, et est célébrée comme l'âge d'or de la culture et de l'art japonais, notamment la poésie japonaise, la littérature japonaise et la peinture dans le style japonais, Yamato-e.