La littérature japonaise s'étend sur une période de quinze siècles d'écrits. Les premières œuvres sont très fortement influencées par la littérature chinoise, mais la politique d'isolement du Japon a permis le développement de formes littéraires uniques. Quand le Japon a dû assez subitement s'ouvrir au , le choc a eu une certaine influence sur la littérature japonaise qui a développé des caractéristiques modernes singulières. Les caractéristiques générales de la littérature japonaise sont un certain sens du détachement, l'isolement, l'éloignement, et, dans beaucoup de cas, le héros ou personnage central échoue dans ses efforts. vignette|Nihon Shoki : édition de la période Azuchi Momoyama (1599) Les premiers textes japonais remontent à la rencontre entre le peuple insulaire et la Chine. De cette époque, des écrits chinois mentionnent le Japon. La littérature japonaise est généralement divisée en trois périodes principales : la période ancienne, la période médiévale et la période moderne. Une autre périodisation plus précise : antiquité (jusqu'en 794, jōdai 上代), époque classique heian (794-1185, heian jidai 平安時代), Moyen Âge (1185-1600, chūsei 中世), renaissance (1600-1868, kinsei 近世), modernité (1868-1945, kindai 近代), époque contemporaine (depuis 1945, gendai 現代). Les premières écritures recensées sont des inscriptions sur des épées de la période Kofun (250-538, ou Yamato 1). Au , le Japon s'approprie la culture chinoise continentale, incluant beaucoup d'éléments de la civilisation chinoise (écriture, technologie, bureaucratie) et la culture religieuse du bouddhisme. Ainsi, on voit apparaître dans la période d'Asuka (538-710) des textes de lois comme la Constitution en 17 articles écrits par le prince Shōtoku (574-622) en 604 et publiée en 720, ou encore la Réforme de Taika (645, Ère Taika). Des documents religieux font aussi leur apparition avec des commentaires des sutras bouddhistes. Le contexte politique de la période Nara, avec l'affermissement du pouvoir impérial, permet de créer un besoin d'ancrer une tradition commune, une culture nationale.

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Concepts associés (18)
Waka (poésie)
Le , ou yamato uta, est un genre de la poésie japonaise, à forme fixe. Apparu au dans l'aristocratie de la cour impériale, il est écrit avec le syllabaire ja, privilégiant ainsi l'oralité plutôt que l'écrit de la tradition chinoise. Il gagne toutes les catégories de la population et reste encore très populaire au . Forme brève, le waka mobilise de nombreuses références culturelles nationales, dans ses vers en utilisant la polysémie de l'écriture en kana pour un surplus de sens, mais aussi en associant le poème calligraphié à un contexte et à des circonstances où il acquiert sa puissance d'expression.
Poésie japonaise
vignette|Carte du jeu de karuta représentant et citant Murasaki Shikibu. vignette|Matsuo Bashô par Yokoi Kinkoku de la série Haikai gunsen no zu (Portraits de poètes de haiku). Bien que la création poétique soit très ancienne au Japon, les premiers témoignages de poésie japonaise datent du début du . Ces poèmes se trouvent inclus dans les textes en prose qui composent le Kojiki et le Nihon shoki. Le terme est généralement utilisé pour définir l'ensemble de la production poétique de la langue, en opposition à la poésie en langue chinoise.
Kanbun
vignette|100px|Exemple de kaeriten. littéralement « écriture han ») ou plus précisément , littéralement « lecture japonaise d'un texte en écriture han », est le chinois classique ou littéraire écrit pour des Japonais. Avant l’apparition des différentes écritures du japonais et des syllabaires kana, le kanbun fut utilisé pour écrire les textes japonais. De nos jours, le kanbun est utilisé pour annoter le chinois classique ou littéraire et est une discipline obligatoire dans l’enseignement supérieur, et dès lors en japonais moderne, le mot « kanbun » est aussi utilisé pour évoquer la littérature chinoise classique comme un tout.
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