Migration planétaireUne migration planétaire, ou migration orbitale, a lieu lorsqu'une planète interagit avec le disque de gaz ou les planétoïdes en orbite autour d'une étoile. Cette interaction résulte en une modification des paramètres orbitaux de l'objet, en particulier de son demi-grand axe. Le phénomène de la migration planétaire est l'explication la plus commune apportée à l'existence des Jupiters chauds, des planètes extrasolaires d'une masse jovienne mais d'une période orbitale de quelques jours seulement.
Noyau planétaireLe noyau d'une planète est, quand il existe, la partie centrale sphérique au cœur de sa structure, composée d'une phase dense, a priori métallique. La Terre et Vénus possèdent chacune un noyau planétaire de taille importante, de l'ordre d'un dixième en volume de la planète.
Quasi-satellitedroite|200px|vignette|Orbite d'un quasi-satellite générique. En astronomie, un quasi-satellite ou une quasi-lune est un astéroïde qui coorbite avec une planète autour du Soleil, sur une orbite elliptique qui lui est propre et dont l'excentricité orbitale est différente de celle de l'orbite de la planète, mais a la même longitude moyenne que celle de la planète. Vu depuis la planète, l'astéroïde semble réaliser une révolution autour d'elle sans pour autant être techniquement en orbite autour.
Planète géanteUne planète géante, parfois abrégé simplement en géante en l'absence d'ambiguïté (notamment avec les étoiles géantes), est une planète très volumineuse. Ce type de planète forme l'une des deux familles de planètes que l'on trouve dans le Système solaire. L'autre famille regroupe les quatre planètes telluriques. Ces planètes sont, dans le Système solaire, les quatre planètes les plus éloignées du Soleil. Ces planètes possèdent un nombre important de satellites. Elles possèdent aussi toutes des anneaux planétaires.
Mercure (planète)Mercure est la planète la plus proche du Soleil et la moins massive du Système solaire. Son éloignement au Soleil est compris entre (soit 46 et de kilomètres), ce qui correspond à une excentricité orbitale de 0,2 . Elle est visible à l'œil nu depuis la Terre avec un diamètre apparent de , et une magnitude apparente de ; son observation est toutefois rendue difficile par son élongation toujours inférieure à 28,3° qui la noie le plus souvent dans l'éclat du soleil.
Survolvignette|Trajectoire de Galileo (satellite) Un survol est un passage à une distance relativement modérée d'un corps céleste, sans être en contact avec ce dernier. On parle aussi bien de survol que l'engin survolant soit un engin aéronautique (avion, hélicoptère... : survol d'un pays, d'une région), un engin astronautique (sonde spatiale, véhicule spatial : survol d'une planète, d'un satellite) ou un objet naturel (astéroïde...). Sont listés ci-dessous les survols par des objets naturels significatifs ou des objets artificiels (sondes spatiales).
PlutinoLes plutinos sont des objets transneptuniens, situés dans la ceinture de Kuiper, et qui sont en résonance 2:3 avec Neptune. Cela signifie qu'ils effectuent deux orbites autour du soleil pendant que Neptune en fait trois. De ce fait, et même s'ils croisent l'orbite de la planète géante, ils ne peuvent être éjectés gravitationnellement par celle-ci. Cette caractéristique étant partagée par Pluton, ces corps ont été nommés « plutinos » (c’est-à-dire « petits plutons »).
AccrétionL’accrétion est, en astrophysique, en géologie, en médecine et en météorologie, la constitution et l'accroissement d'un corps, d'une structure ou d'un objet, par apport et/ou agglomération de matière, généralement en surface ou en périphérie de celui-ci. L'accrétion désigne la capture de matière par un astre sous l'effet de la gravitation. L'accrétion a lieu dans de nombreux contextes astrophysiques, lorsqu'un objet compact est situé dans un environnement de matière diffuse, notamment : les étoiles en formation ; les planètes en formation ; les novae ; les trous noirs, en particulier dans les noyaux actifs de galaxies.
Accélération par effet de maréevignette|droite|redresse=1|La Terre et la Lune vues de Mars : la présence de la Lune, dont la masse est 1/81 de celle de la Terre, ralentit la rotation de cette dernière d’environ par siècle. L’accélération par effet de marée est un effet de la force de marée entre un satellite naturel (par exemple la Lune) et la planète autour de laquelle il orbite (par exemple la Terre). Cet effet provoque un éloignement progressif du satellite s'il a une orbite prograde et une décélération de la vitesse de rotation de la planète.
Aurore polairethumb|Aurore australe en Antarctique. thumb|Aurore australe depuis la navette Discovery. Une aurore polaire, également appelée « aurore boréale » dans l'hémisphère nord et « aurore australe » dans l'hémisphère sud, autrefois « lumières du nord », est un phénomène lumineux atmosphérique caractérisé par des voiles extrêmement colorés dans le ciel nocturne, le vert étant prédominant.