En médecine, le diagnostic est la démarche par laquelle le vétérinaire, médecin, généraliste ou spécialiste, le kinésithérapeute, la sage-femme ou le chirurgien-dentiste, ou encore le psychologue au Canada, détermine l'affection dont souffre le patient, et qui permet de proposer un traitement. Il repose sur la recherche des causes (étiologie) et des effets (symptômes) de l'affection ; on parle aussi de « tableau clinique ».
Typiquement, le diagnostic se déroule en deux parties :
Anamnèse (ou histoire de la maladie) : c'est l'étape la plus cruciale de la consultation. Le médecin y écoute son patient, d'abord librement, puis en l'orientant par des questions. L'anamnèse permet de connaître les antécédents du patient, les symptômes ressentis, l'ancienneté de la maladie et son évolution, les traitements déjà suivis, les attentes du patient...
Examen physique (à l'issue de l'anamnèse, le médecin a souvent une idée assez précise de la maladie ; l'examen sert à rechercher des signes physiques, et ainsi apporter des preuves pour appuyer un diagnostic) :
prise des constantes vitales : température, tension artérielle, pouls,
inspection : morphologie du patient, ulcération, dysmorphie (maladie génétique), morphotype (obésité, maigreur), couleur de la peau,
palpation du ventre à la recherche d'un gros foie, d'une grosse rate... Palpation des aires ganglionnaires,
test des réflexes : évaluation neurologique,
auscultation : écoute des bruits du cœur et des poumons avec un stéthoscope,
percussion,
examen des tympans, de la gorge,
examen gastro-entérologique, gynécologique, rhumatologique... s'il y a lieu.
Il peut se compléter d'examens complémentaires, certains pouvant être faits directement lors de la consultation, d'autres nécessitant des intervenants différents (analyse de sang, d'urine, ...).
Le diagnostic différentiel d'un état morbide est l'ensemble des pathologies présentant éventuellement des symptômes et signes proches.
L'évaluation d'un patient ne concerne pas que le médecin, le chirurgien dentiste ou la sage-femme.