L'étranglement est une technique de combat consistant à serrer le cou d'un adversaire afin de le soumettre ou le neutraliser.
On peut distinguer deux types d'étranglements :
L'étranglement sanguin coupe l'arrivée du sang au cerveau en comprimant les artères carotides.
L'étranglement respiratoire empêche le renouvellement de l'oxygène dans le sang en comprimant la trachée.
Les techniques peuvent aussi combiner ces deux types d'étranglement et sont pratiquées dans de nombreux arts martiaux, sports de combat, méthodes de défense personnelle et systèmes de combat militaire. Ce sont bien-sûr des prises considérées comme dangereuses, qui, si elles sont maintenues trop longtemps, peuvent entraîner la perte de connaissance puis le décès par asphyxie.
L'étranglement peut être réalisé à main nue ou en utilisant les vêtements de l'adversaire, comme le keikogi dans les budō, ou encore en utilisant une arme tel un bâton ou une ceinture.
L'étranglement arrière, rear naked choke, consiste à enserrer le cou avec un bras depuis le dos d'un adversaire. L'étranglement est de type sanguin si les carotides sont compressées avec le biceps et l'avant-bras, ou comme dans respiratoire si l'avant-bras appuie contre la trachée.
En judo, en plus d'hadaka-jime il existe aussi okuri-eri-jime, kata-ha-jime et sode-guruma-jime
En jiu-jitsu brésilien et capoeira, l'étranglement sanguin est aussi nommée mata-leão, littéralement tue-lion, ou encore sossega-leão, littéralement calme-lion. Cela fait référence à la prise qu'aurait utilisée Héraclès pour venir à bout du lion de Némée.
La technique se retrouve aussi sous le nom de sleeper hold, littéralement « prise du sommeil », notamment au catch.
vignette|gauche|Neil Melanson montre l'étranglement bras-tête durant un entrainement de grappling.
L'étranglement bras-tête, triangle de bras ou arm triangle choke, est réalisé en enserrant avec les bras le cou et un bras de l'adversaire dos au sol depuis une position latérale supérieure.