AutogouvernanceL'autogouvernance est un concept abstrait qui réfère à plusieurs échelles d'organisation. Il peut s'agir de la conduite personnelle ou de la famille mais cela réfère plus communément avec les approches de gouvernance partagée à des activités à plus grande échelle tel que les professions, les corporations industrielles, les religions et les partis politiques, jusqu'aux autonomies territoriales et les communautés indigènes (ou d'autres entités au sein d'un État-nation qui jouissent d'une forme de souveraineté).
Consentement libre et éclairéEn droit de la santé, le consentement libre et éclairé implique que le médecin est tenu de présenter clairement au patient tous les risques d'une conduite thérapeutique. Le consentement doit être libre, c’est-à-dire en l'absence de contrainte, et éclairé, c’est-à-dire précédé par une information. La règle selon laquelle le consentement doit être libre et éclairé est énoncée à l'article 10 du Code civil du Québec : Cette règle est placée immédiatement avant la section du Code civil du Québec intitulée « des soins ».
IndividuDans le langage courant, un individu désigne une personne, mais le terme peut avoir des acceptions sensiblement différentes suivant les disciplines. Le terme vient du latin individuum, « ce qui est indivisible ». Son équivalent provenant du grec est atome, le mot individu désigne actuellement, selon le Dictionnaire de l'Académie française, « une unité organisée ». La notion de l'individu tire son origine de celle du sujet distinct, en tant que personne ayant un corps- identité unique.
Théorie de l'autodéterminationLa théorie de l'autodétermination (acronyme TAD en français ou SDT anglais) est une macro-théorie de la motivation humaine et de la personnalité, qui concerne les tendances inhérentes au développement et les besoins psychologiques innés des êtres humains. Elle traite de la motivation agissant derrière les choix que les êtres humains font sans aucune influence ou interférence externe. La TAD définit le degré d'auto-motivation et d'auto-détermination d'un comportement.
EcclésiologieL’ecclésiologie (étymologiquement « étude de l'Église ») est une branche de la théologie chrétienne qui étudie les origines du christianisme et, d'un point de vue croyant, le rôle de l'Église dans l'histoire du salut. Cette Église est formée par les fidèles, unis dans le baptême et dans la foi en la Résurrection du Christ : ils constituent une « assemblée », lekklesia (Εκκλησία). Dans une perspective historique, l’ecclésiologie traite de l'évolution de ces « assemblées » qui sont devenues des Églises en tant qu'institutions, avec leurs structures et leurs hiérarchies propres.
NeuroéthiqueLa neuroéthique est une discipline à cheval entre les neurosciences et la philosophie et relève plus particulièrement du domaine de l'éthique. Au sein de la recherche académique, il n'y a pas encore d'unanimité sur le domaine recouvert par la neuroéthique. Certains l'envisagent comme une branche de la bioéthique, qui étudierait les valeurs morales des technologies neuroscientifiques. Ainsi, William Safire (1929-2009) définit la neuroéthique comme étant « le domaine de la philosophie qui discute sur le plan moral de la manipulation ou l'amélioration du cerveau humain ».
Déontologie professionnelleLe terme déontologie professionnelle fait référence à l’ensemble de principes et règles éthiques (code de déontologie, charte de déontologie) qui gèrent et guident une activité professionnelle. Ces normes sont celles qui déterminent les devoirs exigibles des professionnels dans l'accomplissement de leur activité. Depuis le développement des villes au début du , les membres d'un même métier se sont organisés en corporations, qui se sont dotées le plus souvent de règlements très stricts quant à l'organisation du travail (conditions de l'apprentissage, de l'engagement, salaires, etc.
SociocratieLa sociocratie est un mode de gouvernance partagée qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement selon un mode auto-organisé caractérisé par des prises de décision distribuées sur l'ensemble de la structure. Son fondement moderne est issu des théories systémiques et date de 1970. La sociocratie s'appuie sur la liberté et la co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation faisant confiance à l'humain, elle va mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès d'objectifs communs.