Résumé
Un procaryote est un micro-organisme unicellulaire dont la structure cellulaire ne comporte pas de noyau, et presque jamais d'organites membranés (la seule exception étant les thylakoïdes chez les cyanobactéries). Les procaryotes actuels sont les bactéries et les archées. Les Prokaryota ne constituent pas un taxon valide du point de vue de la phylogénie. Dans la classification du vivant en sept règnes, les procaryotes formaient un taxon paraphylétique, regroupant ainsi des êtres vivants partageant une structure cellulaire similaire et simple. La notion de procaryote s'oppose aux eucaryotes, lesquels sont caractérisés par la présence d'un noyau et de multiples autres organites, cette division du vivant en deux étant considérée comme la plus fondamentale. On considère généralement que les eucaryotes se sont créés par assimilation de petits procaryotes au sein de plus grands. Le dernier ancêtre commun universel était un procaryote. Ces microorganismes étaient vraisemblablement déjà présents lors de l'Éoarchéen (ère de l'Archéen), soit il y a plus de d'années. L'étude des procaryotes s'est surtout développée au , avec les travaux de Louis Pasteur en France et de Robert Koch en Allemagne. Le terme « procaryote » est apparu dans les années 1950, lorsque le microscope électronique montre l'absence de noyau vrai dans la cellule. Le terme procaryote provient du latin pro, « avant », et du grec karyon, « noyau ». Le concept de monère (du grec moneres, « simple ») conçu par Haeckel est assez semblable. Les procaryotes sont également désignés par Monera, Prokaryota (voire Schizophyta' ou Schizomycetes). Le terme est aussi écrit sous l'orthographe Prokarya pour les biologistes Margulis et Chapman (2009), qui considèrent le taxon comme un super-règne. Leeuwenhoek fut le premier à observer des bactéries, grâce à un microscope de sa fabrication, en 1668. Il les appela « animalcules » et publia ses observations dans une série de lettres qu'il envoya à la Royal Society. Le mot « bactérie » apparaît pour la première fois avec le microbiologiste allemand Ehrenberg en 1838.
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