vignette|Fortune, aveuglée et double (bonne fortune et mauvaise fortune, symbolisées par son côté normal et son côté sombre), tourne sa roue sans tenir compte de la condition sociale de ceux à qui elle baille chance ou malchance pour un temps.
(Enluminure d'Étienne Colaud dans une édition française datant de 1530 du Cas des nobles hommes et femmes de Boccace).
vignette|Un trèfle à quatre feuilles est souvent vu comme porte-bonheur.
vignette|Un fer à cheval est un signe censé porter chance.
La chance ou fortune est un concept qui exprime la réalisation d'un événement, positif, améliorant une situation humaine, ou même par extension toute entité vivante, sans nécessairement qu'il y ait un lien de cause à effet entre le désir et sa réalisation, positive.
La chance relève de l'amélioration d'une situation sans lien causale avec les actions de l'individu, sans action maîtrisée sur le résultat positif atteint. L’étymologie latine du mot et son usage ne peuvent s'appliquer uniquement si l’événement et le résultat sont "tombés" sur un individu en améliorant notablement sa situation. Tout autre explication sémantique, relève plutôt de l'interprétation intellectuelle, managériale, de tendance de mode ou encore de propos de « gourou » à la mode.
Vu sous cet angle, il s'agit d'une superstition si la personne se croit visée par les événements positifs.
La chance existe en dehors de tout contrôle qu'une personne peut exercer sur un événement et sur son résultat. il faut néanmoins un individu pour la qualifier de chance et en faire une lecture positive, autrement cela n'est qu'un événement sans aucun sens, pour personne.
Si un individu se sent visé par l'événement, on peut alors considérer que la chance existe de façon « magique ». Certains croient qu'une personne a de la chance, la cultive ou la « provoque ». La chance peut donc être qualifiée de manière irrationnelle :
constitutionnelle : la chance comme propriété intrinsèque. Un endroit de naissance et une constitution génétique en sont des exemples typiques.