Résumé
vignette|Chanson nord-américaine sur le désir de la présence de l'aimé. Le désir désigne la sensation d'attraction et d'attente à l'égard d'une personne, d'un objet, d'une situation ou d'un futur particulier. Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit. La satisfaction du désir ou l'obtention de l'objet désiré mène - à différentes échelles de durées (courte, moyenne, longue) - à la jouissance, la joie, ou au bonheur. De nombreux philosophes ont analysé le désir sous ses différentes implications. Platon dans Le Banquet, évoquait l'idée que le désir se fixe sur ce dont on manque. L'invention (ou découverte) par soi d'un objet de satisfaction potentielle est à l'origine du besoin de réaliser la possession de cet objet. Pour d'autres, comme Thomas Hobbes, le désir est par essence à l'origine de la motivation de toutes les actions humaines. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur et tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction, en fonction de la proportion que le désir et que son contentement peut prendre dans l'architecture des actions d'un individu ou d'une communauté d'individus. D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance, une inclination, devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent d'une volonté de mettre en œuvre des moyens d'atteindre ce but. Le désir est en cela similaire au besoin, car les deux se manifestent a priori pour combler un manque. Le besoin faisant quant à lui partie de la pyramide des besoins, il relève d'une forme de nécessité vitale. Les philosophes, depuis les origines de la philosophie, se sont demandé quelle place faire aux désirs. Les réponses sont très variées. Dans le Phédon, Platon expose l'idée d'une vie ascétique où l'homme doit lutter contre les turbulences de son corps ; les Cyrénaïques, au contraire, font de la satisfaction de tous les désirs le bien suprême.
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