Shintaivignette|275 px|Le mont Fuji, le plus célèbre shintai japonais. Dans le shintoïsme, les ou, comme tous les Japonais les appellent, avec le préfixe honorifique go-, sont des supports matériels dans lesquels l’esprit du kami (divinité) d'un sanctuaire shinto est supposé résider. Les shintai sont des objets physiques vénérés dans ou près d'un sanctuaire shinto afin de servir de dans lesquels les esprits ou kami résident. Les shintai utilisés dans les sanctuaires shinto peuvent aussi être appelés .
Shinbutsu shūgōvignette|Kitsune (renards) sacrés et kami Inari shinto, un torii, une tō (pagode de pierre) et des figurines bouddhistes ensemble au Jōgyō-ji de Kamakura. Le , aussi appelé , terme qui a cependant une connotation négative d'abâtardissement et de caractère aléatoire, désigne le syncrétisme du bouddhisme et du culte des kamis shinto qui est la religion du Japon jusqu'à l'ère Meiji. Quand le bouddhisme est introduit en provenance de Chine à la fin de la période Asuka (), plutôt que de rejeter le vieux système de croyances, les Japonais tentent de le concilier avec le nouveau, en supposant que les deux sont vrais.
Shugendōvignette|290px|Pratiquants du shugendō dans les monts Kumano. Le est une tradition spirituelle millénaire japonaise (fortement influencée par le bouddhisme Vajrayana) où la relation entre l'homme et la nature est primordiale. signifie littéralement , ou voie de l'acquisition de la siddhi. Il porte sur l'ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements d'autres philosophies orientales (animisme, shintoïsme, taoïsme, confucianisme). Le but du shugendō est le développement d'expériences de pouvoirs spirituels (gen) par la pratique (dō) vertueuse de l'ascèse (shu).
Sanctuaire shintovignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .
Bouddhisme au Japonvignette|240px|Le Kinkaku-ji à Kyoto. Le a été importé de Chine et de Corée à partir des et s ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant. On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura).
Tendai300px|vignette|L'Enryaku-ji, monastère de l'école Tendai, situé sur le Mont Hiei : Yokokawa-chudo. Tendai (天台宗, tendai-shū) est le nom d'une école du bouddhisme japonais fondée en 805 par le moine Saichō (767-822). Il s'agit d'une implantation au Japon de l'école chinoise Tiantai du bouddhisme mahayana, fondée par le religieux Zhiyi (538-597). Elle constitue depuis son apparition une composante importante et influente du bouddhisme japonais.