Résumé
Le plan Marshall (après son élaboration, il est officiellement appelé , European Recovery Program, ou ERP), ou Foreign Assistance Act of 1948, est un programme américain de prêts accordés aux différents États d'Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces prêts sont assortis de la condition d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. En quatre ans, les États-Unis prêtent à l'Europe de dollars (l'équivalent de 173 milliards de dollars en 2020), soit plus de 10 % du PIB des pays concernés. Le gouvernement de Truman le préfère au plan Morgenthau qui prévoit alors de faire payer les réparations par l'Allemagne. En effet, plusieurs experts considèrent qu'après la Première Guerre mondiale, la question des réparations allemandes contribue à la création d'un sentiment d'injustice et avait facilité la prise du pouvoir par les nazis. L'initiative est baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (), expose la volonté du gouvernement fédéral des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. Ainsi dans ce discours, Marshall affirme : Les modalités du plan sont discutées lors de la conférence de Paris, lequel est finalement signé par 16 pays le . Jusqu'en 1947, la politique des Américains consiste à réduire les capacités productives de l'Allemagne, politique qui empêche la reprise européenne. Conseillé par le général Marshall et d'autres personnalités officielles ou officieuses, le président Harry S. Truman fait modifier la politique américaine. Le plan est présenté une première fois par le secrétaire d'État James F. Byrnes au cours d'un discours tenu à Stuttgart le . De plus, le général Lucius D. Clay avait demandé au patron d'industrie de dresser un bilan de la situation économique en Allemagne et d'évaluer les besoins de la reconstruction. Le plan final est annoncé par Marshall le à l'université Harvard, alors que celle-ci lui décerne un doctorat honoris causa.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.