Perfect fourthA fourth is a musical interval encompassing four staff positions in the music notation of Western culture, and a perfect fourth () is the fourth spanning five semitones (half steps, or half tones). For example, the ascending interval from C to the next F is a perfect fourth, because the note F is the fifth semitone above C, and there are four staff positions between C and F. Diminished and augmented fourths span the same number of staff positions, but consist of a different number of semitones (four and six, respectively).
Consonance and dissonanceIn music, consonance and dissonance are categorizations of simultaneous or successive sounds. Within the Western tradition, some listeners associate consonance with sweetness, pleasantness, and acceptability, and dissonance with harshness, unpleasantness, or unacceptability, although there is broad acknowledgement that this depends also on familiarity and musical expertise. The terms form a structural dichotomy in which they define each other by mutual exclusion: a consonance is what is not dissonant, and a dissonance is what is not consonant.
Motetthumb|Motet Quant em moy / Amour et biauté parfaite / Amara de Guillaume de Machaut (BnF, Fonds Français 1584, 414v). Un motet (en ancien français, « mot » ; motectum, mottetto) est un genre de composition musicale, l'une des formes les plus importantes de la musique polyphonique d'environ 1220 à 1750. Entre ces deux dates, sa définition a beaucoup évolué. Apparu au à partir de la clausule et l'organum, il est autonome vers 1220 : des mots s'ajoutent aux voix supérieures des clausulæ, appelées motetus, puis le terme s'applique à la totalité du morceau, de dimension moyenne, toujours fondé sur le cantus firmus immuable, fondement de l'édifice.
Polyphoniethumb|right|Guillaume Dufay (à gauche) et Gilles Binchois. En musique, la polyphonie est la combinaison de plusieurs mélodies, ou de parties musicales, chantées ou jouées en même temps. Dans la musique occidentale, la polyphonie désigne le système de composition musicale, créé à l'église à partir du environ et qui connut un brillant développement, depuis un premier apogée aux , jusqu'à la fin de la Renaissance (fin du ) et au-delà. À partir de la deuxième moitié du , la pensée et le sentiment harmonique naissants prirent une place de plus en plus importante.
PérotinPérotin, dit le Grand (magister Perotinus magnus : « maître Pérotin le Grand »), né vers 1160 et mort vers 1230, est un compositeur français, représentatif de l'École de Notre-Dame, à Paris. Il est connu comme un des fondateurs de la musique polyphonique occidentale. En effet, de 1170 à 1240, les pratiques de cette école musicale, en plein épanouissement sous son magistère, firent évoluer l'interprétation du chant grégorien, genre musical de nature monodique dans lequel le chant à l'unisson alterne fréquemment avec une voix (ou avec un groupe restreint de chantres, également à l'unisson).
Accord (musique)En musique, un accord est un ensemble de notes considéré comme formant un tout du point de vue de l'harmonie. Le plus souvent, ces notes sont simultanées, superposées en un même moment ; mais les accords peuvent aussi s'exprimer par des notes successives, par exemple dans des arpèges. En harmonie tonale, le terme « accord » désigne une combinaison d'au moins trois notes simultanées (deux notes émises simultanément ne constituent pas un accord : il s'agit seulement d'un intervalle ; un accord est donc une superposition de plusieurs intervalles).
Cantigas de Santa MaríaLe manuscrit des Cantigas de Santa María est un des plus importants recueils de chansons monodiques de la littérature médiévale en Occident, rédigé pendant le règne du roi de Castille dit Le Sage (1221-1284). Ces cantigas sont le volet religieux de la , le volet profane comprend les cantigas de amigo, les cantigas de amor et les cantigas de escarnio. Les textes des 427 chansons sont écrits en galaïco-portugais, langue du Moyen Âge commune au galicien et au portugais.
Francon de CologneFrancon de Cologne (entre 1210 et 1270) est un théoricien de la musique. Il est avec Jean de Garlande un des principaux théoriciens de la musique de l'ars antiqua. Ils introduisirent le système de notation mesurée à partir de la forme graphique des notes, la notation franconienne, qui inaugure une nouvelle époque dans l'histoire de la notation musicale. Il est l'auteur vers 1260 d'un traité théorique de musique, l'Ars cantus mensurabilis, qui codifia la situation passé et apportait de nouvelles règles.
Interprétation historiquement informéeL'interprétation historiquement informée est un mouvement d'interprétation musicale développé au et plus particulièrement durant la deuxième moitié du . Cherchant à se rapprocher des goûts musicaux de l'époque et des intentions originelles des compositeurs, l'interprète utilise notamment des instruments d'époque (ou des copies d'instruments) et réalise un travail important sur l'interprétation, aussi bien vocale qu'instrumentale, l'ornementation, les diapasons et les tempéraments utilisés La dénomination « interprétation historiquement informée » a d'abord été populaire dans les milieux académiques et musicaux anglophones (historically informed performance, ou HIP), à la suite de la proposition du critique musical et érudit britannique Andrew Porter, puis, notamment, grâce à l'ouvrage de John Butt Playing with History, avant de se répandre en France.
Guido d'ArezzoGuido d'Arezzo — également appelé Gui ou Guy d'Arezzo voire Gui l'Arétin en français, Guidus Aretinus en latin ou encore Guido monaco (Guy le moine) en italien — est un moine bénédictin italien né en 992 et mort après 1033. Il est célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l'élaboration d'un système de notation musicale sur portée. On sait peu de choses sur ce moine, et même le lieu de sa naissance et celui de sa formation sont l’objet de controverses.