ZhiyiTroisième patriarche de l'école bouddhique chinoise du Tiantai, Zhiyi (ja. Chigi) 智顗 (538-597) fut le disciple de Huisi et le véritable fondateur de l'école. Il vécut dans la Chine très troublée des Dynasties du Nord et du Sud (Dynastie Chen) puis sous les Sui, jouissant de la faveur impériale et nobiliaire. Selon David W. Chappell, spécialiste de Tiantai et enseignant à l’Université d'Hawaii, il a contribué fortement à la diffusion du bouddhisme en concevant à partir de la philosophie indienne un système adapté à la culture chinoise permettant la naissance de nouvelles pratiques.
Indra's netIndra's net (also called Indra's jewels or Indra's pearls, Sanskrit Indrajāla, Chinese: 因陀羅網) is a metaphor used to illustrate the concepts of Śūnyatā (emptiness), pratītyasamutpāda (dependent origination), and interpenetration in Buddhist philosophy. The metaphor's earliest known reference is found in the Atharva Veda. It was further developed by the Mahayana school in the 3rd century Buddhāvataṃsaka Sūtra and later by the Huayan school between the 6th and 8th centuries.
Subitisme (bouddhisme)Le subitisme est le courant d'idées favorable à la notion d'éveil soudain, l'idée que la compréhension de la nature de bouddha, ou la nature de l'esprit, est "soudaine", "d'un coup d'œil", "découvert tous ensemble" ou "ensemble"., complètement, simultanément », par opposition à « successivement ou découverts l'un après l'autre ». Il peut être posé comme opposé au gradualisme, l'approche bouddhique originale qui dit que suivre le dharma ne peut être atteint que pas à pas, à travers une pratique ardue.
ShentongLe shentong ou zhentong (gzhan stong) « vide d’autre » est dans le bouddhisme tibétain une branche (interprétation) de la philosophie madhyamaka selon laquelle le « vide » de la nature ultime ou tathagatagarbha se comprend comme « vide de ce qui n’est pas elle », et non comme vide de nature propre. La réalité ultime est identique au buddhajnana, nature claire et lumineuse non duelle de l’esprit possédant les qualités de bouddha (buddhaguna), révélée par la méditation après dissipation des réalités contingentes et relatives.
JizangJizang ( ; japonais : 吉蔵, kichizō ou 嘉祥大師, Kashō Daishi), 549–623, était un moine bouddhique chinois et un érudit généralement identifié par la postérité comme le fondateur de l’école des Trois Traités (Sanlun ou Sanron). Il est aussi connu sous le nom de Jiaxiang (), en référence au temple Jiaxiang où il a écrit et diffusé ses principes. Jizang naquit à Jinling (actuellement Nanjing). Son père venait de Parthie, mais il fut éduqué à la manière chinoise et démontra de bonnes dispositions pour les matières spirituelles, devenant moine à l’âge de onze ans.
AnutpadaAnutpāda (अनुत्पाद) is a Buddhist concept for the absence of an origin. In Mahayana Buddhism, "anutpāda" is often symbolized by the letter A. "Anutpāda" means "having no origin", "not coming into existence", "not taking effect", "non-production". "An" also means "not", or "non" "Utpāda" means "genesis", "coming forth", "birth" The Buddhist tradition uses the term "anutpāda" for the absence of an origin or sunyata (voidness). Anutpāda means that dharmas, the constituting elements of reality, do not come into existence.
TathatāLe terme tathatā (sanskrit, तथता tathatā ; chin. ou 眞如 ; cor. 진여, jinyeo ; jap. 真如, shinnyo ; tib. de bzhin nyid ; viet. chân or chơn như) est généralement traduit par ainsité, ainséité (formé à partir du mot ainsi et du suffixe conceptuel —ité) et par certains par il y a. Il désigne la véritable nature de la réalité à un moment donné. Ce concept est central dans le bouddhisme mahāyāna (qui l'assimile au dharmakāya ou au tathagatagarbha), dans le bouddhisme zen, ainsi que dans le bouddhisme chán.
PaṭisambhidāmaggaThe Patisambhidamagga (; Pali for "path of discrimination"; sometimes called just Patisambhida for short; abbrevs.: ) is a Buddhist scripture, part of the Pali Canon of Theravada Buddhism. It is included there as the twelfth book of the Sutta Pitaka's Khuddaka Nikaya. Tradition ascribes it to the Buddha's disciple Sariputta. It comprises 30 chapters on different topics, of which the first, on knowledge, makes up about a third of the book. Tradition ascribes the Patisambhidamagga to the Buddha's great disciple, Sariputta.