Une preuve scientifique est une preuve servant à soutenir ou à infirmer une théorie ou une hypothèse en science. Une preuve devrait être empirique et son interprétation respecter la méthode scientifique. Les critères pour accepter une preuve varient selon le domaine scientifique, mais la force d’une preuve scientifique est généralement basée sur les résultats de l’analyse statistique et de la qualité des témoins (contrôles). On réserve le mot « preuve » aux sciences exactes fondamentales (mathématique, physique théorique, chimie théorique, etc.). En sciences expérimentales les professionnels utilisent le plus souvent l'expression de évidence scientifique et si cette dernière est conclusive, on parle alors d'évidence au-delà de tout doute raisonnable (EADDTDR). Les hypothèses ou les croyances d’une personne sur le lien possible entre les observations et une hypothèse l’influence sur sa décision de prendre les observations comme preuves. Ces hypothèses ou croyances influencent également la façon dont une personne utilise les observations comme preuves. Par exemple, on voit l’absence apparente de mouvement de la Terre comme preuve d’une cosmologie géocentrique. Cependant, après la présentation de preuves suffisantes en faveur de l’héliocentrisme et que l’on ait expliqué la raison du manque apparent de mouvement, la théorie géocentrique devient fortement exclue comme preuve. Lorsque des êtres rationnels ont des convictions différentes, ils peuvent arriver à des conclusions incompatibles à partir des mêmes preuves scientifiques. Par exemple, Joseph Priestley, travaillant avec la théorie du phlogistique, a expliqué ses observations sur la décomposition de l’oxyde de mercure à l’aide d’une substance appelée « phlogiston ». En revanche, Antoine Lavoisier, favorise l’hypothèse d’une chaleur latente, et il interprète les mêmes observations par la combustion de l’oxygène. Il n’existe donc pas de relation causale entre les observations et l’hypothèse pour que l’observation soit considérée comme une preuve.

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