vignette|upright=1.6|Évolutions métamorphiques les plus souvent enregistrées par les roches du métamorphisme régional en domaine continental, dans le diagramme pression-température (P-T) dans le métamorphisme. Domaines de stabilité de (chlorite, plagioclase, biotite, grenat, andalousite, disthène et sillimanite).
Le métamorphisme désigne l'ensemble des transformations subies à l'état solide par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides minéralisés ou de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, provoquent une réorganisation des éléments dans la roche et une recristallisation des minéraux. La roche ainsi transformée est dite métamorphique.
L'une des caractérisations les plus directes du métamorphisme est la transformation minéralogique de la roche (avec en cas de métasomatisme, changement de la composition chimique, par apport ou départ de fluides notamment, processus de métamorphisme allochimique qui s'oppose au métamorphisme topochimique ou isochimique se produisant à composition chimique constante, à l'exception de perte d' ou de ). De plus, des déformations accompagnement couramment le métamorphisme, notamment le métamorphisme régional, dans la mesure où les conditions portant des roches à des pressions et/ou des températures élevées sont couramment associées à des contraintes importantes, comme dans les cas des chaînes de collision. C'est la raison pour laquelle on inclut couramment l'étude des déformations (schistosité, foliation, linéation) dans l'étude du métamorphisme.
La limite supérieure du métamorphisme, située dans des conditions de température et de pression encore relativement basses, sépare l'anchimétamorphisme (du grec ankhi, « presque », métamorphisme général de très faible degré) de la diagenèse.