Résumé
thumb|Hamlet contemple un crâne et s'interroge sur le sens de la vie (Sculpture de Lord Ronald Gower, 1888). L'expression "sens de la vie" désigne l'interrogation sur l'origine, la nature et la finalité de la vie ou plus généralement de l'existence, en particulier de l'existence humaine. Cette interrogation métaphysique se trouve souvent posée sous la forme d'une série de questions : « qui sommes-nous ? », « d'où venons-nous ? », « où allons-nous ? », « pourquoi sommes-nous ici-bas ? »... Au cours de l'histoire, dans les cultures humaines, de nombreux courants religieux, intellectuels, philosophiques, artistiques ou scientifiques se sont emparés de ces questions pour les traiter chacun à leur manière, donnant lieu à autant d'approches et de réponses différentes, même contradictoires. Un philosophe comme Jean Grondin en parle comme d'une « pensée essentielle », fondant la philosophie, et qu'il résume ainsi : « Que faisons-nous ici, pourquoi et pour qui sommes-nous là, que devons-nous, que pouvons-nous y faire, que nous est-il permis d’espérer ? ». Selon certains philosophes, cette interrogation serait même inhérente à l'être humain. Arthur Schopenhauer déclarait : « Qui ne s’interroge pas est une bête, car le souci constitutif de toute vie humaine est celui de son sens ». Si l'interrogation est ancienne (bien que formulée pour la première fois en ces termes par Friedrich Nietzsche, à la fin du ), le désir de « donner un sens à sa vie », à défaut de le chercher, en est une déclinaison plus récente. La question du sens de la vie se présente comme de facto polysémique : Téléologique : où va-t-elle ? Sémiologique : que signifie-t-elle ? Axiologique : que vaut-elle ? Ontologique : d'où vient-elle ? Si la religion puis la philosophie se sont penchées sur cette même question, les réponses qui lui ont été données sont diverses. Jean-Paul Sartre voit en l'homme une « passion inutile », révélant le « néant » que nous sommes. Il rejoint en cela certaines orientations de la philosophie pour lesquelles les questions métaphysiques sont insolubles voire inutiles.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.