Épicurismevignette|Épicure (342-270). L'épicurisme est un courant issu de la philosophie antique ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme. L'épicurisme est issu de l'école du Jardin, fondée dans un petit jardin à Athènes par Épicure en 306 av. J.-C., et est de ce fait aussi appelé « doctrine d'Épicure » ou « philosophie du Jardin ».
InfallibilityInfallibility refers to an inability to be wrong. It can be applied within a specific domain, or it can be used as a more general adjective. The term has significance in both epistemology and theology, and its meaning and significance in both fields is the subject of continued debate. Infallibilism Epistemology, a branch of philosophy, is concerned with the question of what, if anything, humans can know. The answer to the issue of whether or not a human can be infallible depends on the philosophical school.
SolipsismeLe solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense. La question du moi et de l'autrui sont fondamentales en philosophie et en métaphysique. Le solipsisme soutient que l'existence du sujet s'interrogeant constitue l'unique certitude, face à la matière qui, elle, est trompeuse.
Justification (philosophie)En mathématiques, la justification est une démonstration visant à convaincre qu'une propriété (algébrique, géométrique, numérique...) est vraie. Par extension, en philosophie, la justification est un procédé rhétorique visant à légitimer, présenter comme pertinente et juste, une conception du monde. En épistémologie, la justification est une notion qui se compose de raisons ou preuves présentées en soutien à la vérité d'une croyance ou d'une affirmation, avec lesquelles elle se confond.
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
Philosophie hellénistiquevignette|L'école d'Athènes par Raphaël. La philosophie hellénistique est une expression par laquelle on désigne l'ensemble des courants philosophiques de la période hellénistique qui s'étend de 323 av. J.-C., date de la mort d'Alexandre le Grand, à 30 av. J.-C., date de la mort de Cléopâtre. Il existe plusieurs courants, formés en partie en se différenciant des écoles socratiques, et institués à Athènes après le règne d'Alexandre le Grand : Le platonisme hellénistique ou Moyenne, Nouvelle, quatrième et cinquième Académies, représenté par Arcésilas de Pitane (cinquième scolarque de l'Académie en 268 av.
Fondationnalismevignette|Buste de René Descartes. En philosophie de la connaissance, le fondationnalisme est, la théorie selon laquelle nos connaissances sont justifiées si elles reposent sur des croyances de base qui sont évidentes (c'est-à-dire justifiées par elles-mêmes). Ces dernières croyances sont non-inférentielles en ce sens qu'elles ne sont pas inférées pas sur d'autres croyances.
ConnaissanceLa connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utilisée dans le langage courant et objet d'étude poussée de la part des sciences cognitives et des philosophes contemporains. Les connaissances, leur nature et leur variété, la façon dont elles sont acquises, leur processus d'acquisition, leur valeur et leur rôle dans les sociétés humaines, sont étudiés par une diversité de disciplines, notamment la philosophie, l'épistémologie, la psychologie, les sciences cognitives, l'anthropologie et la sociologie.
Cogito ergo sumthumb|upright|Le philosophe René Descartes, qui reprit cette formule. Cogito, ergo sum est une locution latine signifiant . Employée en français par le philosophe et mathématicien René Descartes dans le Discours de la méthode (1637), la formule connaît une variante dans les Méditations métaphysiques (1641) : ego sum, ego existo (« je suis, j'existe »). Il revient ensuite à une formulation plus proche de celle de 1637, dans les Principes de la philosophie (1644) : ego cogito, ergo sum.
Enquête sur l'entendement humainL’'Enquête sur l’entendement humain' (An Enquiry concerning Human Understanding en anglais), est une œuvre philosophique du philosophe empiriste écossais David Hume, publiée en 1748. Cet ouvrage est la reprise plus courte et polémique d’une œuvre précédente, le Traité de la nature humaine publié anonymement à Londres en 1739-1740. La réception du Traité de la nature humaine a été décevante pour Hume et il s'est décidé à écrire l’Enquête sur l’entendement humain.