Candi Sewu, qui signifie en javanais "les mille temples", est un sanctuaire bouddhique indonésien du situé à 800 mètres au nord du temple de Prambanan dans le centre de l'île de Java, dans la plaine qui s'étend entre le pied du volcan Merapi au nord et les monts Sewu au sud, non loin de la frontière entre le territoire spécial de Yogyakarta et la province de Java central. Cette plaine abrite de nombreux sites archéologiques répartis sur seulement quelques kilomètres. Elle était donc probablement un important centre religieux, politique et urbain durant la période dite classique de Java.
C'est le deuxième temple bouddhiste le plus important du centre de Java après Borobudur. Il est antérieur à Prambanan, qui est shivaïte. Il consiste en fait en 249 constructions. Son nom javanais est lié à la légende de Lara Jonggrang.
thumb|L'inscription de "Manjusri grha"
thumb|Bodhisattva sur le mur d'un des perwara
Selon une inscription datée de 792 et découverte en 1960, le nom original de l'ensemble était probablement "Manjushri griha" ("la maison de Manjushri"). Manjushri est le nom d'un bodhisattva. Le sanctuaire a sans doute été construit à la fin du règne Rakai Panangkaran (r. 746 – 784), un souverain du royaume de Mataram. Il a dû être agrandi et achevé sous le règne de Rakai Pikatan, un prince de la dynastie shivaïte Sanjaya prince marié à Pramodhawardhani, une princesse de la dynastie bouddhiste des Sailendra. La proximité de Candi Sewu et de Prambanan est un des nombreux témoignages de la coexistence harmonieuse des cultes bouddhique et hindouiste à Java durant la période classique. Les dimensions importantes de Candi Sewu indiquent un temple royal et un important centre d'activités religieuses.
Le temple a été sévèrement endommagé par le tremblement de terre de juillet 2006 à Java.
thumb|Vue aérienne de Candi Sewu montrant sa disposition en mandala
Candi Sewu est le plus grand ensemble bouddhique de la région de Prambanan. Il occupe un rectangle de 185 mètres (nord-sud) sur 165 mètres (est-ouest).
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Le bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
Il existe en Indonésie de nombreux sites archéologiques datant de la période classique indonésienne (c'est-à-dire hindou-bouddhique), qui va du Leur appellation officielle est candi, du nom de Candi ou Candika, qui est la forme démoniaque et destructrice de la déesse Shakti. A Java, certains candi sont restés des lieux de cultes. C'est le cas des temples de Cetho et Sukuh () sur les flancs du mont Lawu, à l'est de Solo. La religion officielle de la majorité des Balinais étant l'hindouisme, les temples y sont toujours des lieux de cultes.
Sous le régime de Soeharto, le bouddhisme faisait partie des cinq religions officiellement reconnues parmi lesquelles les Indonésiens devaient choisir pour remplir l'obligation de faire mentionner leur religion sur leur carte d'identité. Les chiffres officiels de 1998 indiquent que 88 % des Indonésiens sont musulmans, 5 % protestants, 3 % catholiques, 2 % hindous, 1 % bouddhiste, et 1 % d'"autres" religions. L'Indonésie maintient son passé hindou-bouddhique.