La dette étudiante, ou endettement étudiant désigne, à l'échelle d'un pays, la dette qui a été contractée par les anciens étudiants lors de leurs études, particulièrement supérieures. Elle a souvent la forme d'un prêt étudiant, mais d'autres types de prêts existent.
Alors que l'éducation peut être vue comme un bien commun à assurer par un service public, celle ci fait face à une tendance à la privatisation des financements qui entraine l'augmentation des frais de scolarité pour les étudiants. Pour y faire face, dans les pays ne faisant pas profiter d'allocation d'autonomie, les étudiants, ne pouvant bénéficier d'un soutien familial, sont contraints de rechercher un travail ou un prêt, ou les deux pour entreprendre des études supérieures.
A l'initiative de la Banque mondiale, puis de l'OCDE, et de l'UNESCO, cette approche est étendue aux pays en développement sous justification , limitant le financement public au primaire et secondaire.
Étant donné les difficultés de remboursement et le fait que les prêts soient souvent garantis par l'État, certains pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis connaissent un problème économique et politique lié à cette dette. En août 2022 aux États-Unis le président Joe Biden annonce l'effacement partiel de la dette étudiante.
En septembre 2012, la dette moyenne d'un diplômé de l'université, est de , et la dette est remboursée en environ 14 ans, avec un premier salaire moyen de . Le Canada a accumulé plus de 15 milliards de dollars de dette étudiante, alors que les frais de scolarité augmentent de 4,3 % en 2011-2012 par rapport à l'année scolaire précédente. Le Québec dispose d'une aide financière aux études afin d'aider les étudiants. Selon un sondage de septembre 2017, 62 % des anciens étudiants ayant la trentaine n'ont pas encore fini de payer leurs études.
Selon les données de Statistiques Canada, les frais de scolarité moyens pour un diplôme de premier cycle sont de pour l'année 2014-2015.