Le sous-continent indien est une zone géographique de l'Asie du Sud d'environ 4,5 millions de kilomètres carrés, appelée autrefois Inde cisgangétique, où se trouvent l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh, le Népal, le Bhoutan, le Sri Lanka et les Maldives ainsi que des parties de leur territoire de même que certains territoires contestés et actuellement sous contrôle de la Chine.
Une partie de son territoire se situant sur la plaque lithosphérique indienne, la Birmanie est parfois incluse dans le sous-continent mais est culturellement et historiquement plutôt rattachée à l'Asie du Sud-Est. Pour des raisons historiques et culturelles , l'Afghanistan est parfois inclus dans la liste.
L'Hindoustan était une zone aux limites floues, désignant soit seulement la plaine du Gange, soit tout le Nord de l’Inde, depuis l’Assam jusqu'au Pendjab (soit la zone où l’hindi est majoritaire) ou bien le sous-continent indien en totalité, ou encore seulement la république de l’Inde actuelle.
L'emploi de l'expression sous-continent s'explique par le fait que cette région repose sur une plaque tectonique propre, séparée du reste de l'Asie, mais aussi pour des raisons ethnoculturelles qui font que les pays de cette région du monde présentent certains traits culturels et ethniques communs. La partie sud de cette région forme une énorme péninsule, tandis que la partie nord est séparée de l'Asie centrale par la chaîne himalayenne qui représente une barrière culturelle et géographique avec le reste de l'Asie.
Le géographe François Durand-Dastès, spécialiste du monde indien, préfère parler de « quasi-continent indien », jugeant l'expression « sous-continent » trop péjorative.
Culturellement, les pays de cette région ont un certain nombre de traits communs :
une longue tradition agricole, remontant à plusieurs millénaires, autour de l'Indus et du Gange ;
une large diffusion de langues indo-européennes (hindi, ourdou...), qui constituent le rameau le plus oriental de cet ensemble.