vignette|upright=1.1|Femmes maronites à la fontaine (1863), par Émile Vernet-Lecomte.
Les maronites sont des chrétiens catholiques orientaux, qui sont en pleine communion avec le Saint-Siège, c'est-à-dire avec le pape, évêque de Rome. Ils représentent la plus grande communauté catholique au Proche-Orient et sont en fait, l'Église catholique au Liban, mais il existe aussi des communautés maronites en Syrie, à Chypre et en Turquie. Le nom « maronite » vient de celui de saint Maron (ou Maroun), qui a vécu à , en Syrie, où les premières communautés maronites se sont formées au début du .
Les maronites constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban, où siège l'Église maronite, une des Églises catholiques orientales. Ils occupent une place importante dans l'histoire, la politique et l'économie du Liban. Une importante diaspora maronite s'est développée au cours du .
Église maronite
La liturgie chrétienne orientale a été créée par saint Maron au en Syrie.
Les maronites se réfugient dans les montagnes libanaises après la chute de Byzance et les conquêtes musulmanes, surtout aux .
Séparés de l'Église de Rome lors des grandes controverses théologiques, ils sont revenus à la pleine communion avec l'Église catholique en 1182. Durant les premières croisades ils combattent pour la prise de Jérusalem et deviennent ainsi les protégés de tous les rois de France jusqu'à la création par la France du Grand Liban, où ils prennent « les rênes du pouvoir ».
Selon l'abbé Pierre Azaïs, la population maronite s'élevait en 1858 à individus.
Les premiers grands mouvements migratoires vers l'Amérique (du Nord et du Sud) ont lieu pendant la famine qui frappe la région à la suite du blocus ottoman durant la Première Guerre mondiale, en 1916.
On compte actuellement plus de dix millions de Brésiliens d'origine maronite, sans compter les diasporas de Chypre, des États-Unis, de France, de l'Argentine, du Venezuela, du Mexique ce qui fait un ensemble beaucoup plus nombreux que le million de maronites vivant au Liban.