Concept

Théorie X-barre

Résumé
La théorie X-barre (notée X̅) a été proposée par Noam Chomsky en 1970 dans le cadre de la linguistique générative, et développée ensuite par Ray Jackendoff (1977). Elle permet d'imposer des restrictions sur la classe des catégories grammaticales possibles tout en permettant une mise en parallèle de ces dernières grâce à des métarègles (généralisation de plusieurs règles). Par extension, cette théorie prédit des catégories grammaticales non-marquées au contraire des catégories majeures (nom, verbe, adjectif et adverbe) : déterminant (Dét.), clitique (CL) etc. En d'autres termes, elle suggère que l'on trouvera dans chaque langue les catégories grammaticales majeures alors que les catégories grammaticales non-marquées seront optionnelles. Par exemple, l'anglais n'a pas de clitiques et le japonais, pas de déterminants. De plus, la théorie X-barre permet de simplifier les grammaires en désignant par très peu de symboles les classes de catégories naturelles. Par exemple, on considère qu'en français, les verbes et les prépositions assignent des cas aux syntagmes nominaux qu'ils régissent. Selon la théorie X-barre, la classe naturelle des catégories verbe (V) et préposition (Prép.) est notée par le symbole [-N]. De fait, on obtient une règle plus générale qui est : Une catégorie [-N] assigne un cas au SN qu'elle régit. Ainsi, la théorie X-barre permet d'exprimer des généralisations transcatégorielles (qui concernent plusieurs catégories). Soit la métarègle : avec X : {V, N, A} et Spéc = spécificateur; Comp = complément Cette métarègle peut être formulée selon une arborescence (plus facile à interpréter). Les catégories spécificateur et complément désignent des types de constituants. Ainsi, on a : Spéc = Dét. Spéc = Aux. Spéc = DEG. Comp = . Noam Chomsky a proposé une autre formulation qui se veut plus simple que la première puisqu'elle réduit les deux métarègles en une seule. De plus, dans cette formulation n'interviennent pas les catégories spéc. et comp. On a : avec Cette formulation est plus souple que la première qui impliquait un ordre des constituants.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.