KarmaKarma ou karman en sanskrit (noté en devanagari कर्म et कर्मन्) ; de la racine verbale kṛ, signifie « acte » ), ou kamma en pali, est l'action sous toutes ses formes, puis dans un sens plus religieux l'action rituelle. C'est aussi une notion désignant communément le cycle des causes et des conséquences liées à l'existence des êtres sensibles. Il est alors la somme de ce qu'un individu a fait, est en train de faire ou fera.
Sikhismethumb | Un khaṇḍā aux couleurs sikhs (le bleu et le jaune). Le sikhisme, ou Sikhi, est une religion dharmique monothéiste fondée dans le Pendjab, au nord du sous-continent indien, au . Elle est de nos jours la cinquième religion par nombre de croyants, avec environ 30 millions de pratiquants, derrière le bouddhisme, l'hindouisme, l'islam et le christianisme. Le Sikhisme s'est développé autour de l'enseignement spirituel du guru Nanak, premier guru parmi les 11 gurus sikhs.
Adi ShankaraAdi Shankara (sanskrit : Ādi Śaṅkara, devanagari : आदि शङ्कर ; parfois appelé Ādi Śaṅkarācārya ; de Śaṅkara ou Śaṃkara, , une des épithètes de Shiva), est, au , un des plus célèbres maîtres spirituels de l'hindouisme, philosophe de l'école orthodoxe Advaita Vedānta, et commentateur des Upanishad védiques, du Brahma Sūtra et de la Bhagavad-Gita. Il eut pour maître Govindanātha et mena une vie de renonçant itinérant (saṃnyāsin) allant d'un monastère ou d'un temple à un autre, d'une communauté à une autre.
Noble Chemin octuplethumb|Dharmacakra ou roue du dharma, avec ses huit rayons représentant les huit membres du Noble Chemin octuple.|alt= Le Noble Chemin octuple ou Noble Sentier octuple (sanskrit IAST aṣṭāṅgamārga; pāli aṭṭhāṅgika magga) est, dans le bouddhisme, la voie qui mène à la cessation de dukkha (insatisfaction, souffrance) ainsi qu'à la délivrance totale (nirvāṇa). Il est également appelé « Chemin du milieu », car il évite les deux extrêmes que sont d'une part la poursuite du bonheur dans la dépendance du plaisir des sens et d'autre part la poursuite de la libération dans la pratique de l'ascétisme outrancier et de la mortification.
Bhagavad-Gitathumb|upright=1.4|Krishna et Arjuna lors de la bataille de Kurukshetra (illustration des ). La Bhagavad-Gita ou Bhagavadgita (devanagari : sa, terme sanskrit se traduisant littéralement par « chant du Bienheureux » ou « Chant du Seigneur ») est la partie centrale du poème épique Mahabharata (Aranyaka-parva, 25 - 42). Ce texte est un des écrits fondamentaux de l'hindouisme souvent considéré comme un « abrégé de toute la doctrine védique ». La Bhagavad-Gita est composée de 18 chapitres.
SotériologieLa sotériologie, du grec σωτηρία (sôtêria, salut) et λόγος (logos, discours, science), est l'étude des différentes doctrines religieuses du salut de l'âme. Les théories du salut occupent une place importante dans de nombreuses religions. En Mésopotamie, à partir du corpus littéraire de matériel archéologique de l'âge du bronze qui a survécu jusqu'à notre ère, nous savons que le monde de l'au-delà est perçu dans la vie quotidienne comme responsable des maux et des maladies.
MahāvīraMahāvīra, également connu sous le nom de Vardhamāna, était le vingt-quatrième tirthankara (fabricant de gué) qui a ravivé le jaïnisme. Il a exposé les enseignements spirituels, philosophiques et éthiques des tirthankaras précédents de l'ère pré-védique. Selon la tradition jaïne, Mahavira serait né au début du dans une famille royale de Kshatriya dans le Bihar actuel, en Inde. À l'âge de , il abandonna tous les biens de ce monde et quitta son foyer à la recherche d'un réveil spirituel pour devenir un ascète.
JñānaJñāna (sanskrit, devanagari : ज्ञान ; pali : ñāṇa), est dans l'hindouisme un mot qui signifie: connaissance, savoir, mais il peut être traduit par: réalisation. Vidya en est un synonyme. Le jñāna est de deux ordres: la connaissance commune et la connaissance de la Réalité ultime, qui diffère selon les systèmes philosophiques et religieux. On retrouve cette notion importante dans les philosophies de l'hindouisme, le bouddhisme et le jainisme. Dans le vedanta, jnāna est la connaissance du lien qui lie le soi individuel jivātman au Brahman.
AnityaAnitya (अनिच्चा ; translittération latine, anicca ; ; 무상 (無常, musang) ; ; ), ou plus généralement l’impermanence, est selon le bouddhisme l'une des trois caractéristiques ou trilakshana de toute chose. Selon Gautama Bouddha, l'attachement aux choses impermanentes s'avère être la cause de la souffrance, dukkha, car ce qui est impermanent ne peut être satisfaisant. L'impermanence est aussi promesse de changement : le progrès sur la voie spirituelle n'est possible que parce que comme toute chose, notre état présent non-éveillé est impermanent.
TaṇhāTaṇhā (pāli ; sanskrit : tṛṣṇā ; chinois : tān 贪 ; japonais : ton 貪 ; tibétain : sred pa) signifie : soif, avidité, désir, convoitise, envie irrésistible, attachement, fixation. C'est, selon la deuxième noble vérité, l'origine de dukkha. Il s'agit de la fièvre de la convoitise insatiable, par opposition à la paix de l’esprit (upekkhā). La soif est précisément le désir de posséder encore et encore. Taṇhā recouvre les désirs brûlants (concupiscence, convoitise), « mais également le prurit spéculatif de l’insatiable mental qui fomente les apories métaphysiques ».