thumb|250px|Ommatidies de krill antarctique, composant un œil primitif adapté à une vision sous-marine.
thumb|250px|Yeux de triops, primitifs et non mobiles.
thumb|250px|Yeux multiples d'une araignée sauteuse (famille des Salticidae, composée d'araignées chassant à l'affut, mode de chasse nécessitant une très bonne vision).
thumb|250px|Œil de la libellule Platycnemis pennipes, offrant un champ de vision très large, adapté à un comportement de prédation.
thumb|250px|les rapaces nocturnes ont un champ de vision et une acuité visuelle adaptés à l'environnement nocturne.
thumb|250px|Œil humain.
La est le sens qui permet de réagir à l'environnement distant au moyen des rayonnements lumineux.
L'œil est l'organe de la vue, mais la vision, c'est-à-dire la perception visuelle, implique des zones spécialisées du cerveau. Le cortex visuel synthétise les influx nerveux et les traces mémorielles des expériences visuelles passées pour identifier des formes, des couleurs, des textures, des reliefs.
La plupart des espèces vivantes animées possèdent un sens de la vue, dont les caractéristiques, variées, dépendent de leur environnement.
Les fossiles d'arthropodes du Cambrien montrent que certains d'entre eux disposaient d'énormes yeux à facettes, mais jusqu'en 2017 on ignorait comment ils fonctionnaient.
L'œil le plus ancien dont la structure interne a été fossilisée serait celui d'un trilobite daté d'environ une demi-milliard d'années (Cambrien inférieur), trouvé en Estonie ; il est mort avec une partie de l'œil droit endommagé. Son fossile révèle ainsi des éléments sensoriels internes habituellement invisibles ; les yeux sont composés comme ceux de nombreux insectes contemporains mais, contrairement à ces derniers, leurs facettes ne disposaient pas de lentilles.
La lumière passe d'abord par la cornée. Elle traverse ensuite l'humeur aqueuse, la pupille, le cristallin, puis l'humeur vitrée. Elle atteint ensuite la rétine.