Concept

Signal d'alarme (biologie)

Résumé
thumb|right|400px|Marmota marmota dans les Alpes françaises Dans l'étude de la communication animale, les signaux d'alarme sont des manifestations chimiques, visuelles, vocales ou sonores émises par un individu qui sont perceptibles au sein d'un groupe de proie con-spécifique ou non, et qui indiquent la présence d'un prédateur. D'un point de vue évolutionniste il s'agit d'une évolution favorisant le groupe, un individu se chargeant de prévenir les autres d'un danger, diminuant ainsi au fil du temps la pression des prédateurs sur le groupe et de facto, favorisant son expansion et donc les gènes du veilleur comme l'explique par exemple la théorie de la sélection de parentèle. Ceci est d'autant plus remarquable que la surveillance a un coût pour le signaleur, il prend des risques et durant ces temps de veille il se pénalise pour la reproduction ou l'alimentation. De nombreux mammifères grégaires dont des primates, cétacés, oiseaux, et Sciuridae sont capables d'émettre des cris d'alarme élaborés, quelquefois spécifiques à un type d'attaque, pour alerter de la présence du prédateur. D'autres organismes comme les poissons, les insectes ou certaines plantes peuvent utiliser d'autres signaux non-auditifs comme les phéromones. Le cas des signaux visuels est moins évident à interpréter, en effet ils sont difficilement reçus par les congénères et facilement identifiables par les prédateurs, et en ce sens il est possible d'interpréter ces signaux comme une défiance tel que le suggère la théorie du handicap, plutôt que comme un signal d'alarme mais ces deux théories ne s'excluent pas. De nombreux mammifères utilisent des signaux visuels comme les Léporidés ou les cervidés dont le panache blanc sous leur queue bien visible est montré lors de la présence d'un prédateur. Dans certains cas, il est possible pour l'animal d'apprendre le contexte d’utilisation du signal (un exemple classique chez les singes vervets où des cris de trois structures acoustiques différentes sont émis dans trois contextes de prédation différents : attaque aérienne par un aigle, attaque terrestre d'un léopard par exemple, et arrivée d’un serpent.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.