L'impératif catégorique est un concept de la philosophie morale d'Emmanuel Kant selon lequel la raison permet à l'individu de se représenter une loi morale selon laquelle il faut agir de telle manière que la maxime de notre action puisse être élevée au rang de maxime universelle. L'impératif est catégorique dans le sens où l'agent moral doit agir par devoir, pour le devoir, viser le devoir en lui-même.
Énoncé pour la première fois en 1785 dans Fondements de la métaphysique des mœurs, il sera ensuite repris dans d'autres ouvrages d'éthique de l'auteur. Maintes fois critiquée, cette notion a aussi été reprise par nombre de philosophes. L'impératif est généralement connu essentiellement pour ses multiples formulations, dont certaines sont célèbres :
Kant distingue deux types d'impératifs. Un impératif peut être hypothétique ou catégorique. L'impératif catégorique (ou apodictique) correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement. Seules des actions dont la maxime sera conforme à ce principe seront morales. Il n'y a pas ici de fin instrumentale, l'impératif catégorique s'impose de lui-même sans autre justification.
L'impératif catégorique s'oppose à l'impératif hypothétique, qui correspond à ce qu'il faut faire en vue d'une fin particulière. Pour réussir tel projet « X » il faut accomplir telles actions « Y », « Z », etc. Il s'agit d'obligations instrumentales, qui sont liées à un but poursuivi. Elles ne sont obligations que dans la mesure où ce but est recherché et n'ont aucune composante morale.
On voit donc qu'il y a une opposition tranchée entre les impératifs hypothétiques, qui peuvent être nombreux et qui sont reliés à une fin externe, et l'impératif catégorique unique qui vaut par lui-même et non par rapport à un élément extérieur.
L'impératif catégorique s'inscrit dans une critique de la philosophie eudémoniste propre à plusieurs auteurs antiques, notamment Aristote, selon laquelle le bonheur serait le souverain bien et la fin ultime de l'existence humaine : la moralité devant se défaire de tout motif empirique, le bien (au sens moral) et le bonheur doivent être distingués, et le bonheur n'intervient plus que comme une conséquence souhaitable (mais néanmoins secondaire) de l'action bonne.
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L'éthique déontologique ou déontologisme (dérivé d'un mot grec signifiant « obligation » ou « devoir ») est la théorie éthique qui affirme que chaque acte moral doit être jugé selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816). Le déontologisme s'oppose ainsi au conséquentialisme, qui affirme que les actes moraux sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences.
La philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Devoir est un verbe et un substantif. L'exigence de préserver l'environnement a donné lieu à deux chartes : En Australie : la Green Charter (2001) ; cette charte n'est pas une loi à proprement parler, mais un texte fédérateur, signé par 800 personnes. En France : la Charte de l'environnement (2005), votée par le Parlement français, comporte une innovation juridique, en introduisant la notion de devoir, celui de « prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement » (article 2).
Explore le conséquentialisme et l’impératif catégorique dans l’éthique de l’IA, en soulignant l’importance de définir des valeurs et des justifications pour la prise de décision éthique.
Couvre les principales théories éthiques, y compris la bonne volonté de Kant, l'utilitarisme de Mill, et le concept du bien commun.
Contrary to common stereotypes, engineering education and practice are not purely rational activities. Emotions, just like cognition, play important roles in teaching, learning, and professional practice. Today, there is a nascent body of research explorin ...